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Constructeurs

Naissance de Renault Korea Motors

Publié le 12 octobre 2022

Par Damien Chalon
2 min de lecture
De passage en Corée du Sud, Luca de Meo a fait le point sur la nouvelle stratégie locale de Renault. Le groupe français, associé depuis peu à Zhejiang Geely Holding Group, y prend le nom de Renault Korea Motors et s’apprête à révéler le premier modèle commun, un SUV coupé hybride.
Renault va produire un SUV coupé du segment D en Corée du Sud.

Présent le week-end dernier au Grand Prix de Formule 1 de Suzuka, au Japon, Luca de Meo a fait un détour par la Corée du Sud avant de rentrer en Europe. L’occasion pour le directeur général de Renault de faire le point sur la stratégie du groupe dans le pays.

 

Début janvier 2022, la marque au losange signait un accord de coopération avec Zhejiang Geely Holding Group, le premier constructeur automobile chinois, en vue du lancement d’une nouvelle gamme locale de véhicules thermiques et hybrides.

 

A lire aussi : Vers une nouvelle Alliance Renault-Nissan

 

Ce 11 octobre 2022, Luca de Meo a ouvert un nouveau chapitre de cette relation en annonçant la création de l’entité Renault Korea Motors. Il a également profité du moment pour dévoiler les lignes du premier modèle qui sera produit avec Geely, en l’occurrence un SUV coupé hybride évoluant sur le segment D-SUV. Ce véhicule conçu et développé en Corée du Sud sera produit dans l’usine de Busan.

 

"La Corée est un pays très pertinent dans le monde de l’automobile et l’un des endroits où de grandes choses se produisent en termes de technologie et d’innovation. C’est pourquoi nous avons décidé de redéfinir notre ambition sur le marché, en nous alignant sur notre stratégie de Renaulution, et de prendre un nouveau départ", s’est exprimé Luca de Meo sur le réseau social LinkedIn.

 

Et d’ajouter sa volonté de faire de la Corée du Sud "un centre d’exportation clé pour les gros véhicules". Rappelons que, depuis la péninsule, Renault expédie déjà l’Arkana, un produit lui aussi assemblé à Busan. Le groupe français compte, en outre, investir  dans cette dernière usine, un somme allant au-delà de 900 millions d’euros au cours des six prochaines années.

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