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Constructeurs

Makoto Uchida seul à la tête de Nissan

Publié le 28 juin 2023

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
À l'occasion de son assemblée générale, Nissan a dévoilé une nouvelle organisation, sans doute transitoire, après le départ de Ashwani Gupta. Ainsi, le directeur général du constructeur nippon, Makoto Uchida, prend toujours plus de responsabilités.
Le directeur général de Nissan, Makoto Uchida, lors de l'assemblée générale 2023 du constructeur. ©Nissan

Après le départ de Ashwani Gupta, numéro 2 du constructeur, Nissan a annoncé une réorganisation de sa direction pour plus de réactivité. Les changements prévoient notamment que les responsables des différents marchés géographiques du groupe "rendront compte directement" au directeur général de Nissan, Makoto Uchida.

 

Ces nouveautés visent à mettre en place "une structure de direction plus plate et plus agile qui renforcera les pouvoirs des responsables régionaux et fonctionnels", a déclaré le dirigeant, cité dans un communiqué du groupe.

 

Plus largement, Makoto Uchida ressort comme le nouvel homme fort de Nissan puisque aucun numéro 2 n'a été nommé et les anciennes fonctions de Ashwani Gupta ont été récupérées par le directeur général.

 

Makoto Uchida "a repris en direct tout un rateau" d'organigramme qui dépendait auparavant de Ashwani Gupta. Mais "cette situation ne pourra pas durer éternellement, c'est une organisation transitoire", pense cette source.

 

A lire aussi :  Ashwani Gupta quitte officiellement Nissan

 

Dans l'immédiat, elle pourrait cependant "améliorer l'efficacité et la prise de décision" au sein du groupe, car "trop de cuisiniers gâtent le potage", glisse Tatsuo Yoshida, analyste automobile chez Bloomberg Intelligence. "En réduisant les tensions et en améliorant la communication entre les cadres", la structure révisée peut aussi "faciliter les négociations avec Renault ou toute autre partie intéressée", ajoute-t-il.

 

Selon une source au sein de l'Alliance interrogée plus tôt ce mois-ci par l'AFP, la querelle entre les deux hommes était ainsi devenue préjudiciable tant pour les performances de Nissan que pour les rapports du groupe avec son partenaire français.

 

Renault et Nissan ont annoncé en février un accord prévoyant un engagement financier et technologique du constructeur japonais dans le futur pôle électrique du groupe français, Ampere, en échange d'un rééquilibrage à parts égales des participations croisées entre les deux constructeurs. (avec AFP)

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