Lyon, grand succès… en demi-teinte

De l'avis de Thomas de Oliveira, directeur de l'événement, l'édition 2011 du salon de Lyon aura rencontré le succès. Les investisseurs ne sauraient accepter un bilan contraire, tant ils ont investi dans le projet pour l'imposer comme une alternative durable au Mondial de Paris. "Nous pouvons nous satisfaire de la montée en gamme", répète le directeur qui totalisait pas moins de 40 nouveautés sur les stands.

Le public n'a pas  boudé le rendez-vous, mais avec 110 000 entrées au compteur cette année, le contrat est loin d'être rempli. En 2009, 141 000 personnes avaient passé les portiques,  mais il faut souligner que près de 18 000 d'entre elles avaient été initialement attirées par un salon partageant le Palexpo de Lyon. L'objectif de 200 000 visiteurs à terme demandera un effort supplémentaire pour être atteint. Mais gageons que la prochaine mise en route du tramway saura drainer davantage de monde.

Pour beaucoup d'observateurs, Lyon reste un salon commercial. Les 230 voitures disponibles ont généré un total de 11 000 essais, sur les circuits dédiés. Un bilan provisoire fait état de 1 850 prises de commande, contre 3 000 en 2009 et la période de la prime à la casse, soit un bon score. Et c'est Kia qui tire son épingle du jeu. La marque devance Citroën, qui a rencontré le succès avec sa gamme DS, et Renault dans le Top 3. D'une manière générale, Thomas de Oliveira a même le sentiment que les constructeurs coréens ont été les grands gagnants de l'opération.