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Constructeurs

L'hybridation chez Renault

Publié le 20 novembre 2013

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
C'est un concept que le constructeur étudie et sur lequel il révèle être avancé. Les ingénieurs en parlent tout du moins assez librement.

Renault et le véhicule électrique, à chaque jour un nouvel épisode. Alors que, par la voie de Carlos Ghosn, son P-dg, le groupe Renault Nissan a reconnu que les volumes escomptés ne seront pas réalisés à l'horizon 2016, la marque a profité d'une journée dédiée à la présentation de ses innovations pour dévoiler un concept de voiture hybride, alliant un moteur électrique à un bloc thermique.

"Tel qu'il est actuellement, le concept est viable et a été testé sur plusieurs mulets", a commenté un  ingénieur de Renault, lors de la rencontre organisée au Technocentre de Guyancourt (78). Le groupe ne s'étant pas encore positionné sur cette solution, aucune date de commercialisation n'a pu être avancée. Ce qui laisse penser que les délais portent sur du moyen terme, au mieux.

Sur le plan technique, il s'agit de substituer les batteries existantes par des unités plus petites. Sur la Renault Zoé de présentation, par exemple, si la vitesse maximum de 120 km/h est conservée en utilisation tout électrique, l'autonomie retombe alors à 40 km. Une solution de propulsion couplée à un moteur thermique essence "qui assume la traction du véhicule en direct", explique l'ingénieur, avançant que la marque profite d'une compacité et d'une maîtrise des coûts

Pourquoi maintenant ?

"Nous avons une technologie inédite, estime le porte-parole de la marque. Nous attaquons l'hybridation par le haut du fait que nous avons acquis de l'expérience en électrification de la puissance, au préalable." D'autant que Renault a choisi d'avoir recours à une boîte mécanique spécifiquement conçue pour l'occasion et non à une transmission automatique pour gérer le couple des moteurs. Grand atout de cette solution : sa compacité l'autoriserait à être intégrée à une large partie de la gamme de la marque.

Intéressante, cette innovation n'en surprend pas moins par son calendrier. Comment ne pas y voir une forme de marche arrière si on considère que les observateurs ont souvent considéré l'hybridation comme une étape intermédiaire vers l'électrique ? Et la réponse de l'ingénieur de conforter ce sentiment : "Nous accompagnons ainsi les automobilistes vers du tout électrique avec une hybridation qui rend la voiture plus polyvalente." A l'instar de la BMW i3, cela deviendra-t-il, dans ce cas, une alternative optionnelle dans le catalogue des VE de Renault ?

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