L'Espagne bientôt championne d'Europe des véhicules électriques
Il sera difficile d'échapper aux véhicules électriques dans le futur. Ce changement dans l'industrie automobile aura des conséquences, forçant de nouvelles répartitions et créant de nouveaux rapports de force entre les pays de l'Union européenne.
A l'échelle du continent, à l'horizon 2030, l'Espagne sera la grande gagnante de cette redistribution des cartes avec plus de 1,6 million de VE par an. En effet, elle va devenir le plus grand producteur de modèles à brancher, devant l'Allemagne et la France.
Comment cette domination va-t-elle se traduire dans les usines du pays ? Ainsi, selon le cabinet Inovev, les groupes Volkswagen, Ford, Mercedes et Stellantis ont affecté de nombreux modèles à leurs usines respectives.
Stellantis produit dans l'ex-usine Opel de Saragosse les Opel e-Corsa, Peugeot e-208 et, plus tard, la future Lancia e-Ypsilon. Le site de Villaverde peut compter sur les e-C4 et e-C4X. Enfin, l'usine de Vigo peut compter sur les e-2008 alors que les Citroën e-Berlingo, Peugeot e-Partner, Opel e-Combo et leurs dérivés Toyota ont été transférés sur le site britannique d’Ellesmere Port.
Le plus gros site de production de VE devrait être celui de Martorell (Seat), puisque 500 000 unités par an sont envisagées. Elle va produire les futures Volkswagen ID.1 et ID.2 ainsi que leurs dérivés Cupra UrbanRebel, Skoda et Audi. Le site VW de Pampelune, qui assemble actuellement les Polo, Taigo et T-Cross, n'a pour l'heure pas d'affectation électrique, mais l'usine est inclue dans le vaste plan d'investissements d'électrification de 10 milliards d'euros en Espagne du groupe allemand.
Mercedes joue la carte du véhicule utilitaire e-Vito dans son usine de Vitoria, alors que Ford devrait produire des électriques à Valence, malgré l’annonce de l'américain, en août 2022, sur sa stratégie en Europe et les investissements nécessaires pour le virage électrique.
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