S'abonner
Constructeurs

Les constructeurs face au choix des applications

Publié le 13 mars 2012

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Dans sa dernière publication, Frost & Sullivan se focalise sur le choix qui se présente aux constructeurs : comment tirer profit de ce nouveau modèle économique proposé par les applications mobiles ?
Dans sa dernière publication, Frost & Sullivan se focalise sur le choix qui se présente aux constructeurs : comment tirer profit de ce nouveau modèle économique proposé par les applications mobiles ?

Au cours des prochains mois, tous les constructeurs – ou presque – développeront et hébergeront des applications sur des plateformes libres d'accès. C'est la conclusion à laquelle arrive la récente étude de Frost & Sullivan, intitulée "Connectivity, App Stores, and Cloud-based Delivery Platforms: Future of Connected Infotainment and Telematics Market". Le cabinet s'est, en effet, intéressé à l'essor de l'emploi des applications dans le monde automobile.

Il ne fait aucun doute pour les experts de Frost & Sullivan qu'un nouveau modèle économique se met actuellement en place et que les constructeurs en tireront profit. "Les applications mobiles dans le domaine de la consommation ont créé une révolution, en devenant un puissant modèle d'affaires alternatif et un générateur de revenus pour les fabricants de téléphones", souligne Krishna Jayaraman, analyste à Frost & Sullivan.

Accorder plus de pouvoir aux fabricants de téléphones

Dans son étude, le cabinet liste plusieurs solutions développées par les constructeurs, dont le système Sync de Ford, MyLink de Chevrolet ou encore l'Intellilink de GMC. Pourtant, Frost & Sullivan semble insister sur la nécessité d'établir "une approche écosystémique, où chaque partenaire apporte de la valeur ajoutée à l'offre globale", depuis que les constructeurs ont cessé de voir les smartphones comme une menace, mais comme une source de chiffre d'affaires. "Le plus grand défi demeure la nécessité pour les constructeurs automobiles d’accorder plus de pouvoir aux fabricants de téléphones et d’applications, qui étaient jusque-là des fournisseurs de niveau 2", peut-on lire dans la note de Krishna Jayaraman.

Parmi toutes les solutions existantes, Frost & Sullivan accorde du crédit au système Nokia MirrorLink, conçu en partenariat avec Alpine, le fabricant d'autoradio. "L’intérêt des fabricants de téléphones tels que HTC, Samsung, LG et Sony pour Nokia MirrorLink souligne son potentiel de devenir un standard de l'industrie, ce qui devrait permettre aux constructeurs automobiles d'uniformiser et de gagner des revenus sur les applications", indique le rapport du cabinet.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle