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Constructeurs

Le Royaume-Uni accélère sa transition vers l'électrique

Publié le 18 novembre 2020

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Le gouvernement britannique a avancé de 5 ans, à 2030, l'interdiction de vendre des modèles essence et diesel dans le pays. Les hybrides seront bannis en 2035.
Le Royaume-Uni souhaite interdire la vente de modèles à moteur thermique dès 2030.

 

Les choses s'accélèrent dans le bannissement des véhicules équipés de moteurs thermiques. Si l'horizon de leur fin est, en général, envisagé vers 2040-2050, certains pays vont plus loin. Il y a la Norvège qui a fixé 2025 comme date butoir mais dernièrement la décennie 2030 revient en force. Après le Québéc, le Royaume-Uni vient d'avancer à 2030 la fin de la vente de modèle à moteurs thermiques pour les particuliers. Les hybrides et hybrides rechargeables, utilisant également un moteur thermique, seront concernés dès 2035.

 

La Grande-Bretagne a donc avancé de cinq ans cette interdiction dans le cadre de son objectif de neutralité carbone, a déclaré le Premier ministre Boris Johnson dans une tribune publiée, mardi 17 novembre 2020, par le Financial Times. "Il est maintenant l’heure de prévoir une reconstruction verte avec des emplois hautement qualifiés qui donnera aux gens la satisfaction de savoir qu’ils aident à rendre leur pays plus propre, plus vert et plus beau", écrit Boris Johnson.

 

Le pays est devenu l’an dernier le premier du G7 à s’engager à réduire à zéro ses émissions nettes de carbone d’ici 2050. Le financement de ce "plan vert" devrait coûter 12 milliards de livres (13,4 milliards d’euros) au gouvernement britannique, et au moins trois fois ce montant au secteur privé, avec l’objectif de créer et soutenir 250 000 emplois verts hautement qualifiés d’ici 2030, dit le Premier ministre.

 

En plus du Brexit, dont les conséquences sont encore incertaines, l'industrie automobile va devoir rapidement s'adapter. Car le marché britannique fait parti du big 5 en Europe et il est approvisionné par d'autres pays européens. Ainsi, 7,6 % des exportations de voitures produites en France traversent la Manche. Une part qui atteint 12,6 % pour les produits en Allemagne, 20,4 % pour ceux venant de Belgique et 11 % pour ceux d'Espagne.

 

Le marché du Royaume-Uni a représenté 2,3 millions d'immatriculations en 2019 (-2,4 %) et, pour l'heure, à fin octobre 2020, la chute est de 31 %, à 1,384 million d'unités. Les mécaniques diesel et essence s'adjugent, respectivement, 16,6 % et 57 % du marché alors que le VE se limitent à 5,5 % (75 946 unités) et les PHEV à 3,6 % (50 052 unités).

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