S'abonner
Constructeurs

Le marché US vu par Polk

Publié le 15 décembre 2011

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
La reprise du marché automobile américain se confirme. Il devrait clôturer l'année à 12,7 millions d'unités. Pour 2012, l'optimisme est mesuré, avec une prévision de 13,75 millions de ventes, incertitude économique oblige, notamment dans la zone euro.

Les ventes de véhicules neufs légers ont progressé de 8,8 % en octobre, ce qui porte la croissance "10 mois 2011" à + 12,5 % par rapport à la même période de référence 2010. Dans le top 7 des constructeurs, l'évolution des volumes est très variable : + 45 % pour Chrysler, + 32 % pour Hyundai, + 17 % pour Nissan, mais seulement + 5 % pour GM, + 4 % pour Ford et même - 2 % pour Honda et - 8 % pour Toyota. Au niveau des parts de marché, GM reste au premier rang, devant Ford et Toyota. Suivent Honda, Chrysler, Hyundai et Nissan.

Après un été difficile, Toyota et Honda ont réussi a reconquérir des parts de marché de manière significative, restant toutefois en-deça de leur niveau d'avant-crise. La confiance est de mise, mais reste à tempérer au regard de la catastrophe qui a frappé la Thaïlande et dont on ne mesure pas encore précisément l'ampleur des conséquences.  

Hyundai et Kia n'avaient cessé de progresser ces derniers temps, mais depuis mai, les deux marques ont perdu environ un point de parts de marché. Pour Stephan Gallon, analyste chez Polk, "les contraintes de production des deux marques devraient limiter leur aptitude à confirmer leur trend de croissance des derniers mois".

Pour 2012, Polk table sur une croissance du marché américain, à 13,75 millions d'immatriculations. En effet, même s'il reste à un niveau bas par rapport à il y a quelques années, l'indice de confiance des Américains repart à la hausse. Dans le même temps, le taux de chômage diminue et vient de repasser sous la barre des 9 %. Dès lors, les indicateurs économiques sont à la hausse, le Leading Economic Index comme l'ISM Manufacturing Index. Cependant, les investisseurs restent prudents, ce que reflète le récent recul du Dow (11,800 à mi-décembre). Un phénomène qui s'explique par les fortes turbulences qui agitent la zone euro. "Sans l'inquiétude liée à la crise en Europe, les prévisions du marché automobile américain seraient revues à la hausse", dixit Stephan Gallon.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle