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Constructeurs

Le dernier chapitre de Renault

Publié le 8 octobre 2013

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Le constructeur a levé le voile sur son dernier concept qui donne à la fois la vision Premium du constructeur et les grands traits du tant attendu Espace de nouvelle génération.
Renault Initiale Paris.

A son arrivée à la tête de la direction du design industriel de Renault, Laurens Van den Acker avait conceptualisé son projet sous forme d’une fleur à six pétales. Chacun d’eux représentaient respectivement “l’Amour” (DeZir et in fine la Clio IV), “l’Exploration” (Captur), la “Famille” (monospace R-Space), le “Travail” (l’utilitaire Frenzy), le “Jeu” (Twin’run, soit la future Twingo) et, enfin, la “Sagesse”. Ce dernier pan de la stratégie produit a été dévoilé à Francfort sous les traits d’un concept-car baptisé “Renault Initiale Paris”.

“La ligne fluide et contemporaine du véhicule s’inspire à la fois des codes de l’architecture et de l’aéronautique, deux domaines qui savent marier robustesse et légèreté, deux qualités souvent antinomiques”, a décrypté Laurens van den Acker lors de la présentation à la presse. Les clins d’œil à la capitale sont nombreux, du dessin des jantes 22” inspiré de la Tour Eiffel au toit représentant la cartographie de Paris, en passant par les références au Grand Palais. Les aspirations crossover le sont également. Les 4,85 m de carrosserie reprennent, en effet, à la fois des codes de genres variés. On y retrouve de l’ADN de berline, de SUV et de monospace. En clair, le Renault Espace de demain n’aura plus rien d’un bloc de chargement utile, mais se voudra plus séduisant, plus dynamique et plus moderne. Mais, au-delà de cette sculpture qui préfigure la future génération du Renault Espace, il faut y découvrir la vision du haut de gamme par la marque au losange, car Initiale Paris est la nouvelle ligne de produits prête à être introduite sur le marché en 2014.

Du Premium à vivre

Depuis longtemps maintenant, Renault a pris le parti de faire du Premium sa bouée de sauvetage. Mais sous quelle forme se matérialisera cette évolution ? La question demeure en suspens. Au sortir de Francfort, le sujet demeure flou. A l’instar de Citroën et de DS, Renault tentera-t-il la gamme exclusive et à part entière ou suivra-t-il la même stratégie que Ford et Vignale, à savoir se cantonner à une finition la plus sélecte possible ? Les premiers éléments laissent pencher pour cette seconde possibilité. Et l’esprit de la nouvelle signature, “Un Premium à vivre”, ajoute du poids à la balance.

Lors de la conférence de presse, il n’a pas été question d’évoquer les chiffres. Revenons néanmoins sur le premier semestre du groupe Renault. Durant la période, il a immatriculé 1,303 million de véhicules (VP et VUL). Un volume en baisse de 1,9 % par rapport à 2012, grandement impacté par le phénomène européen. Sur le Vieux Continent, Renault a vu ses résultats accuser un retrait de 7,3 %, à 657 000 unités, tout comme en Amérique latine (- 2,4 %, à 210 000), donnant moins de retentissement aux activités eurasiennes (+ 9,9 %, à 114 000 unités), africaines (+ 6,7 %, à 197 000 unités) ou d’Asie-Pacifique (+ 7,8 %, à 125 000 unités). Au total, les pays hors Europe représentent 49,6 % des débouchés du constructeur.

Terminons en rappelant les chiffres français du mois d’août. Sur un marché en recul de 10,1 %, le groupe Renault a enregistré 27 618 véhicules particuliers et utilitaires (+ 1,1 % et 3 % de parts de marché), dont 21 880 Renault VP (+ 1,7 %) et 5 626 Dacia VP (- 5,8 %). Ce qui porte le cumul de l’année 2013 du groupe à 350 286 unités. Certes en baisse de 7,9 %, par rapport à 2012, ce volume permet néanmoins au constructeur de croître de 0,4 % en parts de marché, à 24,9 %.

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