La Chiron déjà "bankable" ?
"Nos clients constituent un cercle exclusif de collectionneurs de voitures qui ne se satisfont que du meilleur. Avec la Veyron, ils disposent de la meilleure supercar de série des dix dernières années", prévient Wolfgang Dürheimer, le patron Bugatti Automobiles. Leurs exigences et leurs attentes à l’égard de notre prochaine étape – la Chiron – étaient d’autant plus grandes."
Et il semble que le résultat, la Chiron donc, soit à la hauteur de leurs attentes puisque déjà plus de 160 unités avaient déjà été réservées avant même le salon de Genève. Rappelons toutefois que les clients Bugatti avaient naturellement découvert le bolide avant le salon helvète, et les premiers ayant signé le bon de commande seront d'ailleurs livrés à partir de l'automne 2016. La vente des 500 exemplaires du nouveau bolide de Molsheim, dont le prix débute à 2,4 millions d'euros, commence donc bien, mais rappelons toutefois qu'il aura fallu à la marque plus de dix ans, de 2005 à 2015, pour "écouler" 450 exemplaires de la Veyron.
"Nous nous efforçons de sublimer la perfection, et la Chiron en est le résultat, poursuit Wolfgang Dürheimer, Bugatti a de nouveau repoussé les frontières de la physique. Il n’y a aucun domaine dans lequel nous n’ayons pas fait de progrès significatifs." Si rien n'est vérifié pour l'heure, les quelques chiffres annoncés donnent le tournis et marquent effectivement des progrès par rapport à la Veyron.
Déjà le fameux bloc W16, de 7993 cm3 de cylindrée, a été revu, notamment avec l'adoption de quatre nouveaux turbos plus gros, pour développer la bagatelle de 1500 chevaux ! Le couple est lui aussi hallucinant avec 1600 Nm de 2000 à 6000 tr/mn. Le 0 à 100km/h est abattu en 2,5 secondes, le cap des 200km/h ne demande que 6,5 secondes et celui des 300km/h seulement 13,6 secondes. La vitesse maxi est quant à elle limitée à… 420km/h !
Cette Chiron s'annonce donc comme la digne descendante de la Veyron. Alors une question se pose : Bugatti perdra-t-il de l'argent avec cette nouvelle supercar ? A en croire Wolfgang Dürheimer, ce ne sera pas le cas car, "avec la Chiron, non seulement nous resterons un important vecteur d’image affective pour le groupe Volkswagen, mais en plus de cela nous contribuerons positivement aux résultats du groupe".
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