S'abonner
Constructeurs

Hyundai Ioniq 5 : nouveau genre

Publié le 24 septembre 2021

Par Christophe Bourgeois
4 min de lecture
Hyundai poursuit son offensive électrique avec le SUV Ioniq 5, un modèle conçu sur une plateforme inédite dédiée à ce mode de propulsion et le premier d’une gamme qui comptera à moyen terme trois véhicules.
Hyundai France espère écouler entre 3 000 et 4 000 Ioniq 5 en année pleine.

Hyundai continue à s’imposer sur le marché de la voiture 100 % électrique. Après le lancement de la berline Ioniq et de la déclinaison à batterie du SUV urbain Kona, le constructeur coréen commercialise le premier modèle d’une gamme, appelée Ioniq, qui à moyen terme en comptera trois nouveaux.

 

Le premier de cette série est le Ioniq 5. Nous avons ici affaire à un SUV d’une longueur de 4,63 m. Pour rappel, c’est 13 cm de plus que le dernier Tucson qui, au passage, rencontre actuellement un succès inégalé. Reposant sur la nouvelle plateforme E‑GMP dédiée aux véhicules électriques, il profite d’un plancher plat avec les batteries situées en dessous. Autre avantage de cette nouvelle structure, l’Ioniq 5 bénéficie d’un empattement de 3 m de long, un record dans sa catégorie.

 

Trois versions sont disponibles : 125 kW (170 ch) et une batterie de 58 kWh (384 km d’autonomie) avec le moteur en position arrière, une architecture partagée avec la version plus puissante de 160 kW (218 ch) et sa batterie de 73 kWh (481 km), tandis que celle de 224 kW (306 ch), qui affiche la même capacité de batterie (460 km), dispose de deux moteurs, un situé sur chaque train. Cette configuration en fait de facto une transmission intégrale.

 

Les deux dernières versions sont équipées d’une batterie délivrant 800 V de tension ; seules la Porsche Taycan et sa cousine l’Audi e-tron GT abritent une batterie avec de telles performances. Pour rappel, plus la tension est élevée, plus la batterie est capable de supporter la charge rapide.

 

3 000 à 4 000 Ioniq 5 en année pleine

 

Les véhicules électriques représentent 12 % des ventes de Hyundai qui sont réparties entre le Kona (75 %) et l’Ioniq (25 %). Concernant l’Ioniq 5, les ambitions commerciales sont relativement importantes. La marque a enregistré 300 commandes depuis son lancement mi‑juin et vise entre 3 000 et 4 000 unités sur une année pleine.

 

 

Cela correspond à environ 8 % des ventes de Hyundai France qui prévoit une répartition équilibrée entre les ventes aux entreprises/professions libérales et particuliers. Surtout, Hyundai souhaite qu’il devienne le premier véhicule du foyer, "alors que la voiture électrique est dans sa grande majorité la seconde, voire la troisième du foyer, mais c’est celle qui roule le plus", constate Lionel French-Keogh, président de Hyundai France.

 

Vendre 40 % de véhicules électriques en 2025

 

Pour lui, l’accroissement de l’offre étend l’intérêt sur le produit, mais il estime que le principal frein au développement de la voiture électrique n’est pas tant "l’autonomie que le temps de charge". L’Ioniq 5 résout une partie du problème. Avec sa batterie affichant une tension de 800 V, le véhicule accepte une recharge sur une borne rapide comme celles du réseau Ionity dont Hyundai fait partie, 10 à 80 % en 18 minutes, ce que nous avons pu vérifier lors de notre essai. Après un parcours autoroutier de 220 km entre Paris et Tours, nous avons rechargé, sur une aire d’autoroute, de 15 à 90 % de la batterie de notre modèle 73 kWh en 15 min.

 

Dans les semestres à venir, la gamme Ioniq va s’étendre sur le segment D avec la berline Ioniq 6, puis le SUV Ioniq 7. Avec une telle gamme, Hyundai prévoit en 2025 de vendre 40 % de voitures électriques.

 

 

 

 

Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle