Hyundai et Ineos vont coopérer dans l'hydrogène
Voilà peut-être une chance pour le futur Grenadier qui devrait être produit en France. En effet, bien avant d'être sur les routes, le Defender version Ineos avait déjà du plomb dans l'aile avec seulement deux moteurs thermiques sous le capot. Aussi performants soient-ils, il s'agit du 6 cylindres en ligne essence et diesel de BMW, il est toutefois difficile de croire en un avenir commercial radieux à cette époque de chasse au CO2. Ineos Automotive envisageait, au moment de la présentation du Grenadier, la vente de 25 000 unités par an, une fois la machine lancée.
Les choses pourraient toutefois changer puisque qu'Ineos va avoir accès à la technologie hydrogène de Hyundai qu'il exploite notamment sur son Nexo. Rappelons que Hyundai a également signé un accord, en juin 2018, avec Audi sur cette technologie.
Mais l'accord entre le sud-coréen et le géant britannique de la pétrochimie va au-delà des véhicules. En effet, les nouveaux partenaires souhaitent développer l'écosystème hydrogène européen en envisageant "de nouvelles opportunités dans l'économie de l'hydrogène" expliquent-ils dans un communiqué commun. "Hyundai et Ineos étudieront conjointement les opportunités de production et de fourniture d'hydrogène ainsi que le déploiement mondial d'applications et de technologies liées à l'hydrogène." La production d'un hydrogène "propre" fait donc partie des enjeux de cet accord.
Avec sa filiale IneosYn, le groupe britannique se présente comme l'un des plus grands acteurs du secteur de la production d'hydrogène avec 300 000 tonnes produites par an. Quant à Hyundai, en plus de ses poids-lourds et bus qui roulent déjà en Corée et même en Suisse, la stratégie du coréen est claire avec l'objectif de production annuelle de 700 000 piles à combustible d'ici 2030.
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