Genève 2011
Ferrari, Lamborghini, Pagani ont choisi cette 81e édition pour le premier bain de foule de leur star. Cependant, même s’il est important de rêver, pour les plus pragmatiques aux moyens limités ce salon a laissé un sentiment mitigé. Certes, les premières mondiales se bousculaient mais sans offrir de véritable bouffée d’oxygène. Comme si les constructeurs semblaient à la fois heureux de laisser la crise derrière eux mais groggy après être passés si prêt de la catastrophe. Ceci étant, Lancia présentait pour la première fois sa nouvelle gamme italo-américaine. Alfa Romeo a fait sensation avec la 4C. Volkswagen, lui, avait sorti l’artillerie lourde avec notamment le Bulli et la Golf Cabriolet. Toyota n’était pas en reste avec la Yaris hybride et le coupé FT-86 II, un digne héritier de la Celica. Ford présentait le B-Max. Opel dévoilait son futur Zafira. Mercedes brillait avec le SLK.
Pour terminer, une nouvelle qui est passée presque inaperçue. Et pourtant elle vient déboulonner une tradition remontant à 1929 : Peugeot va devoir changer le système de nominations de ses véhicules. Si la remplaçante de la 207 peut encore utiliser le numéro 208, il n’en est pas de même pour la 308. En effet, 309 a déjà été utilisé. Certes, il y a bien les doubles zéros inaugurés par la 1007 mais Jean-Marc Gales, le directeur des deux marques du Groupe PSA, a indiqué qu’une combinaison mêlant chiffres et noms était également possible.
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