General Motors et Ford pas abattus par la pénurie de semi-conducteurs
La pénurie de semi-conducteurs a frappé General Motors et Ford. Chiffre d'affaires et profit en baisse, les deux entreprises restent pourtant confiantes : "Il reste compliqué de s'approvisionner en semi-conducteurs mais la situation s'est clairement améliorée par rapport au deuxième trimestre", explique Ford dans un communiqué.
La patronne de GM, Mary Barra, a souligné de son côté que le trimestre était resté "difficile en raison des pressions continues sur les semi-conducteurs". Mais elle a aussi constaté "un peu d'amélioration" dans la disponibilité des puces. Le problème devrait persister au premier semestre 2022 et "s'améliorer à l'approche de la fin de l'année", a-t-elle aussi avancé.
En attendant, le chiffre d'affaires de GM au troisième trimestre a reculé de 25 % sur la période à 26,78 milliards de dollars tandis que le bénéfice net a chuté de 40 % à 2,4 milliards de dollars. Son bénéfice par action de 1,52 dollar était toutefois supérieur aux 96 cents anticipés. Le groupe a profité d'un accord avec le fabricant sud-coréen de batteries LG qui a accepté de rembourser jusqu'à 1,9 milliard de dollars à GM pour lui avoir livré des batteries défectueuses. Mary Barra a par ailleurs estimé que GM devrait approcher la fourchette haute de ses estimations de bénéfice avant intérêts et impôts, compris entre 11,5 et 13,5 milliards de dollars.
Ford également touché
Chez Ford, le chiffre d'affaires s'affiche aussi en baisse, de 5 %, au troisième trimestre, à 35,7 milliards de dollars, et son bénéfice net a reculé de 25 %, à 1,8 milliard de dollars. Mais ces chiffres ont dépassé les attentes des analystes et l'action prenait plus de 9 % dans les échanges électroniques après leur publication.
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Ford a relevé sa prévision de bénéfices ajusté avant intérêts et impôts, à une fourchette comprise entre 10,5 et 11,5 milliards de dollars pour 2021, et va recommencer à verser des dividendes, suspendus au début de la pandémie. Le directeur financier a souligné que la performance du groupe en 2022 dépendra de plusieurs éléments, dont la dynamique entre la disponibilité de semi-conducteurs, le nombre de véhicules produits et les prix. Il prévoit aussi de possibles "effets inflationnistes" sur ses coûts, en particulier sur les matières premières. (avec AFP)
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