Francfort 2011

Bien évidemment, cette croissance annoncée doit être comprise à l’international, souvent centrée sur les BRIC et l’Asie. Dans ce concert, le seul bémol est venu de France, où Philippe Varin, le patron de PSA, bien qu’envisageant lui aussi la croissance de ses ventes, a toutefois indiqué placer son groupe en situation de faire face à un retournement de conjoncture. A sa décharge, il faut reconnaître que le contexte économique global, et celui de l’Europe en particulier, n’incite pas à la dépense sans compter.

Cependant, cette 64e édition, qui a séduit et accueilli plus de 928 000 personnes, a également été marquée par la volonté des constructeurs d’imaginer une mobilité urbaine affranchie des codes actuels de l’automobile. Si l’hybridation et le 100 % électrique dans des véhicules “traditionnels” ne sont aucunement remis en cause avec toujours plus d’offres, nombre d’entre eux ont imaginé les OVNI de nos villes futures. Pour plusieurs ou seul, il y en avait pour tous les goûts avec les Audi Urban Concept, le VW Nils, l’Opel Rak e. PSA est même venu sur ce terrain avec le concept VéLV dévoilé cette semaine à Paris. Une effervescence qui nous ferait presque dire que la Twizy de Renault est en avance sur son temps.

En attendant 2023 ou 2025, c’est-à-dire la 70e ou 71e édition du salon de Francfort, pour voir si les visions de 2011 avaient finalement du sens, retour, sans toutefois pouvoir être exhaustif, sur cette présente édition.