Fiat évalue l’efficience d’éco-Drive

On peut être la marque qui affiche le taux moyen d’émissions de CO2 le plus faible en Europe et vouloir aussi aider ses clients à adopter les bons gestes au volant, que ce soit au niveau des changements de vitesse, de l’accélération et de la décélération ou encore de la vitesse. Fiat en est l’exemple parfait : ses véhicules ne dégagent en moyenne que 123,5 grammes de CO2/km et la marque chapeaute depuis maintenant deux ans une solution d’éco-conduite dénommée éco-Drive. “Il n’y a pas que la technologie, rappelle Christophe Bertoncini, directeur général de Fiat France. La conduite participe aussi aux émissions de CO2, et ce, à hauteur de 15 %”. La solution d’éco-conduite du constructeur peut donc s’avérer utile, cette solution, totalement gratuite, reposant sur une application informatique qui récolte et traite les données des véhicules simplement via une clé USB (elle a été au préalable insérée dans le véhicule, ce dernier devant être doté de la solution Blu & Me, qui concerne à ce jour 80 % des Fiat 500 vendus et est disponible en standard sur environ 50 % de la gamme Fiat)*. “Elle permet de découvrir sa façon de conduire et de suivre ses émissions de CO2”, précise Guillaume Defoulounoux, directeur marché Fiat. Au final, des conseils sont fournis avec tous les gains susceptibles d’être enregistrés par ses utilisateurs. Et ils ne sont pas négligeables.

De 600 à 1 575 euros d’économies

Une étude menée par le constructeur auprès de 5 700 “éco-drivers” en Europe vient de montrer qu’en suivant tous les conseils fournis, chaque automobiliste utilisateur aurait pu enregistrer un gain de 6 % sur sa consommation de carburant, soit sur un an une économie d’environ 600 euros (16 % de consommation en moins et 1 575 euros d’économies pour les meilleurs). “Les gains ont été obtenus au niveau des changements de vitesses à hauteur de 31 % et de l’accélération à 29 %”, poursuit Guillaume Defoulounoux. L’éco-conduite n’en doit pas moins faire l’objet d’une approche spécifique afin que chaque automobiliste se sente concerné et agisse vraiment. “Il faut une approche intégrée, c’est-à-dire qu’il faut impliquer à la fois les constructeurs et les pouvoirs publics”, reconnaît Guillaume Defoulounoux. Fiat ne va donc pas négliger de sitôt la technologie. Pour preuve : sa motorisation TwinAir, actuellement disponible sur la Fiat 500 et qui permet d’afficher une consommation de seulement 4,4 l aux 100 kilomètres, concernera d’autres modèles de la marque et Fiat proposera dans les 18 à 24 mois son offre VE. “Nous devons continuer à faire rêver les automobilistes avec une approche à 360°”, conclut Christophe Bertoncini.

*Elle est proposée en option à environ 400 euros.