Du Rocks et du sport chez Opel
Connectivité. Tel était le maître-mot sur le stand d’Opel. Sur plus de 1 500 m2, la marque allemande a donc fait la part belle à la connectivité mais aussi au sport, l’un des nouveaux vecteurs de communication d’Opel avec des programmes en Allemagne mais aussi en France avec l’Opel Adam Cup. Mais revenons sur la connectivité. Opel a fait savoir qu’OnStar fera son apparition en 2015 dans la gamme, en complément d’IntelliLink. Le pack de services connectés embarqués de General Motors débarque donc en Europe, après avoir séduit plus 6,5 millions de conducteurs notamment en Amérique du Nord et en Chine. Il apporte un niveau de service inédit chez Opel, dont la connexion en 4G, un élément essentiel. Sont également inclus l’appel d’urgence, le contrôle, le diagnostic et l’assistance à distance, ainsi que la géolocalisation après-vol.
De nouveaux moteurs
Aussi cruciale soit-elle pour l’avenir d’Opel sur le marché, compte tenu de l’essor des technologies de connectivité, cette annonce n’a pas relégué le produit au second plan pour autant. Opel présentait en effet un lot de nouveautés plus ou moins sages. Commençons par celle qui se révèle la plus politiquement correcte. L’Adam Rocks, soit un véhicule urbain qui a presque la prétention de créer un nouveau segment, puisqu’il s’agit d’un croisement entre une citadine et un SUV, tenant dans moins de 4 mètres de long. Rehaussé de 15 mm, découvrable en 5 secondes, doté d’attributs de baroudeur et mué par le nouveau 3 cylindres 1,3 l de 115 ch (la version 90 ch à 99 g de CO2/km n’est pas prévue en France pour le moment), le Rocks viendra coiffer la gamme Adam à partir du Mondial.
A ses côtés était exposée l’Adam S. Il s’agit de la déclinaison sportive de la citadine, qui au passage reprogramme le 1,4 l Turbo pour en tirer une puissance de 150 ch et ainsi s’attaquer à la 500 Abarth. Si elle emprunte quelques éléments à la Corsa OPC, comme les sièges Recaro ou le train arrière, “elle n’est pas encore assez radicale pour obtenir le label”, tempère-t-on néanmoins chez Opel. La date de sortie n’a pas encore été confirmée par le constructeur. Toujours au rayon de la sportivité, Opel dévoilait l’Astra OPC Extrême. Dérivée de la version Cup, elle a fait le nécessaire pour être homologuée et produite en petite série. Au programme : 100 kg de moins qu’une OPC “normale”, un renforcement du châssis et un bloc 2 l turbocompressé porté à 300 chevaux. Notons par ailleurs, dans un registre plus raisonnable, l’introduction du 1,6 l Diesel maison en version 136 ch dans l’Astra.
Redémarrage en vue ?
Bien qu’il soit prématuré de dire que GM soit sorti de l’œil du cyclone en Europe, les chiffres enregistrés depuis le début de l’année sont prometteurs. Ainsi, sur les marchés de l’Union européenne, Opel progresse de 3,1 % depuis janvier, soit 110 021 immatriculations, grâce notamment à une croissance de 16,2 % en février dernier (56 013 unités). Avec Chevrolet et quelques modèles importés, le groupe GM a vendu 129 331 véhicules dans l’UE, soit une légère croissance de 2,9 %. En France, les chiffres sont tout aussi bons pour Opel. En effet, la marque au blitz boucle le premier trimestre avec une croissance mesurée de 1,1 % mais le seul mois de mars, avec 17,4 % de gagnés, laisse espérer pour la suite. Opel France totalise donc 15 540 immatriculations VP au cumul et si l’on intègre les VUL, le volume grimpe à 16 682 unités (+ 0,3 %). Quant à Chevrolet, longtemps roi de la croissance, l’heure est à la chute… libre. Avec 555 immatriculations en mars, contre 1 562 un an plus tôt, la marque dévisse de 64,6 %. Sur l’ensemble du trimestre, elle a immatriculé 3 004 voitures, soit 24,9 % de moins que l’an passé.
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