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Constructeurs

Droits de douane : Mercedes-Benz milite pour leur suppression

Publié le 20 mars 2025

Par Jean-Baptiste Kapela
2 min de lecture
Interviewé dans le quotidien économique Handelsblatt, Ola Källenius, directeur général de Mercedes-Benz, appelle à abolir les droits de douanes. Leur suppression serait un levier de croissance, selon le dirigeant de la marque allemande.
Mercedes-Benz droits de douane USA
Ola Källenius, directeur de Mercedes-Benz, souhaite l’abolition des droits de douane États-Unis/Europe. ©AdobeStock-medvedsky_kz

La menace des droits de douane de 25 % sur les importations d’automobiles européennes aux États-Unis doit se concrétiser le 2 avril 2025. Une augmentation qui fait frémir les constructeurs du Vieux Continent… En particulier outre-Rhin. Dans ce contexte, interviewé par le quotidien économique allemand Handelsblatt, Ola Källenius, directeur de Mercedes-Benz, a réagi souhaitant ni plus ni moins l’abolition des droits de douane sur les deux rives de l’Atlantique. "Abaissons ces droits de douane de part et d'autre à zéro" a-t-il déclaré à nos confrères.

 

"Ce serait de la réciprocité et cela créerait de la croissance au lieu de l'étouffer", a plaidé Ola Källenius, estimant que l'industrie européenne, qui dépend des exportations, avait davantage besoin du libre-échange que son homologue américaine. "L'Europe a plus intérêt que quiconque à ce que les marchés mondiaux restent ouverts et à ce qu'il y ait un cadre équitable pour le commerce international", selon le patron du constructeur de Stuttgart. 

 

Bras de fer commercial 

 

L'UE prélève un droit de douane de 10 % sur les voitures importées d'Amérique, tandis que les États-Unis imposent actuellement des droits de 2,5 % sur les véhicules particuliers en provenance du bloc, mais de 25 % pour les véhicules utilitaires et les pick-up européens. Donald Trump a menacé d'imposer des droits de douane de 25 % sur les produits européens importés, dont les voitures, probablement à partir du 2 avril. Les 27 membres de l'UE se disent prêts à répliquer.

 

 

Ces surtaxes auront d'importantes répercussions pour les constructeurs européens, car une grande partie des véhicules qu'ils vendent aux États-Unis sont importés, même si la plupart disposent d'usines sur place. Ainsi, Mercedes "produit à grande échelle aux États-Unis depuis des années", souligne le patron du groupe. Il dit néanmoins se préparer au risque de guerre commerciale : "Nous prêtons attention à l'approvisionnement de chaque composant, à la logistique, au prix et à la qualité". (Avec AFP)

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