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Constructeurs

DR Motor reprend l'usine sicilienne de Fiat

Publié le 5 décembre 2011

Par Marie Diemer
2 min de lecture
Après de longs mois de négociation entre Fiat, DR Motor et les syndicats, l'accord définitif sur la reprise de l'usine de Termini Imerese vient d'être signé. DR Motor s'est engagé à réembaucher 1 300 employés de l'ancienne usine d'ici 2016.
La Chery A3, ici lors du dernier Salon de Shanghai, deviendra-t-elle une DR 4 ?

Fiat va céder son usine sicilienne de Termini Imerese au groupe italien DR Motor, partenaire du constructeur chinois Chery. La dernière automobile a quitté l'usine il y a quelques jours et la ré-industrialisation par DR Motor devrait débuter dès 2012 conformément aux accords signés entre Fiat, DR Motor et les syndicats.

Pour parvenir à cette signature, DR Motor s'est engagé à produire 60 000 voitures par an dans l'usine sicilienne d'ici 2016. Cette nouvelle acquisition offre une belle opportunité pour l'italien qui souhaite poursuivre son implantation en Europe dans les années à venir et proposer 4 modèles sur le vieux continent dès la fin de l'année 2012. Il propose aujourd'hui les DR1, DR2 et DR3 qui sont en fait des Chery produites en CKD en Italie.

De plus, l'entreprise de Massimo Di Risio a notifié qu'elle investirait 110 millions d'euros dans l'usine et qu'elle réembaucherait progressivement d'anciens salariés de Fiat pour que d'ici 2016, 1 300 personnes soient réemployées sur le site sicilien. Jusqu'ici, l'usine comptait 1 600 employés et 2 200 en ajoutant les sous-traitants.

En effet, les syndicats ont maintenu une position très ferme depuis l'annonce de Fiat en 2009 de fermer cette usine. Mais un accord permmettant cette vente a été trouvé afin que 640 salariés partent en pré-retraite alors que les autres seront au chômage technique.

Pour mémoire, l'annonce de cette fermeture avait suscité de vives critiques de la classe politique et les tensions ne se sont d'ailleurs toujours pas apaisées puisqu'au mois d'octobre, Sergio Marchionne a annoncé que Fiat et Fiat Industrial quitteraient la Confindustria au 1er janvier 2012. Le patron du groupe n'imagine pas d'investissements en Italie sans une plus grande flexibilité dans les usines.

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