S'abonner
Constructeurs

Désir d'électrique

Publié le 19 avril 2011

Par Benoît Landré
2 min de lecture
Une étude menée par EurotaxGlass’s sur les cinq grands marchés européens confirme que les consommateurs sont disposés à investir dans les véhicules électriques.
Renault devrait très vite mesurer si l'intérêt présumé des consommateurs européens se traduit d'un point de vue commercial.

Dans le cadre de sa récente étude intitulée "Electrification de l'industrie automobile : le point de vue des consommateurs européens", le groupe EurotaxGlass’s a questionné 5 253 consommateurs en Allemagne, en Espagne, en France, en Italie et au Royaume-Uni sur leurs connaissances, leur intérêt et leurs intentions d’achat d’un véhicule électrique ou hybride. Menée conjointement avec Harris Interactive, institut britannique renommé de marketing et de prospective, l'enquête a ainsi révélé que 30 % des personnes interrogées ont exprimé leur intérêt pour les véhicules électriques et hybrides. Seuls les consommateurs britanniques restent en-dessous des 20 %. Les intentions d'achat les plus élevées ont été relevées en France (30 %) et en Espagne (22 %). Etonnamment, EurotaxGlass’s constate que les pays où les consommateurs semblent les mieux renseignés sont ceux où l’on enregistre le moins d’intentions d’achat.

Toyota a marqué les esprits

L'étude démontre ensuite que Toyota est la première marque qui arrive dans l'esprit des personnes interrogées lorsqu’il est question d’une marque de véhicule électrique ou hybride. Elle devance Honda, Renault, Peugeot, Mercedes-Benz et BMW. 16 % des sondés ont d'ailleurs annoncé le nom de la Toyota Prius comme le véhicule le plus connu dans la catégorie électrique/hybride, suivi par la Honda Insight (6 %). Parmi les attentes des potentiels acheteurs, le caractère "respectueux de l’environnement" de ces nouvelles technologies mais également des coûts d’utilisation en baisse de plus de 20 % sont principalement évoqués. "Pourtant, le TCO (coût total de détention) des véhicules électriques est plus élevé que celui des véhicules à moteurs thermiques ! Ce n’est qu’à partir de 15 000 km par an que le coût kilométrique du véhicule électrique se rapproche de celui du véhicule thermique", rappelle EurotaxGlass’s dans son communiqué. Enfin, il apparaît que la plupart des consommateurs sont disposés à payer 10 % de plus pour l'achat d'un véhicule électrique et 20 % se disent prêts à assumer un surcoût de 25 %.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle