Contre-coup pour Hyundai

On croyait impossible de freiner Hyundai dans son ascension, mais de toute évidence, le constructeur rencontre quelques tortuosités sur son parcours. Le 25 avril dernier, le groupe a fait état d'une baisse de 15% de son bénéfice net en clôture du premier trimestre 2013.

Consolidé, celui-ci s'est établi à 2088 milliards de wons (1,4 milliard d'euros) sur la période, contre 2453 milliards de wons un an plus tôt. Dans le même temps, le bénéfice opérationnel s'est contracté de 11% sur un an, à 1869 milliards de wons, pour un chiffre d'affaires en hausse de 6%, à 21367 milliards.

Deux faits ont marqué négativement l'activité de Hyundai, selon l'analyse faite par le constructeur. Tout d'abord, il a mis en cause "la réduction du nombre de jours de week-end travaillés et les baisses subséquentes de production dans les usines (sud-coréennes, NDLR) sur fond de demande modérée sur le marché intérieur". Les 45000 ouvriers syndiqués de Hyundai en Corée du Sud ont en effet refusé de travailler le week-end depuis le 9 mars, en signe de protestation contre l'entrée en vigueur d'une organisation faisant baisser la rémunération les samedis et dimanches.

A en croire toujours le constructeur, ces perturbations auraient coûté à l'entreprise 950 milliards de wons (650 millions d'euros) et s'ajoutent à un second phénomène problématique, la vigueur du won vis-à-vis du yen, qui pénalise les exportateurs sud-coréens face à leurs concurrents nippons.