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Constructeurs

BMW prudent pour l'exercice 2022

Publié le 16 mars 2022

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Le groupe bavarois estime que son exercice 2022 sera perturbé par les impacts de la guerre en Ukraine. Bien que les prévisions soient difficiles, BMW s'attend à une rentabilité inférieure à 2021.
Oliver Zipse, patron du groupe BMW, le 16 mars 2022.

"Sans l'impact de la guerre en Ukraine", BMW aurait visé une marge entre 8 % et 10 % sur l'année pour sa branche automobile, mais s'attend désormais à un chiffre compris entre 7 et 9 %, contre 10,3 % en 2021. Les ventes de voitures devraient se situer "au niveau de l'année dernière", le conflit amputant la "faible croissance" qui aurait été possible.

 

Mais "la situation reste extrêmement dynamique, ce qui rend difficile de donner une prévision précise pour 2022", prévient l'entreprise. "Nous sommes conscients de la volatilité d'une part, ce n'est pas la mer calme, mais d'autre part, nous somme très confiants dans le fait d'être sur une bonne voie pour atteindre nos objectifs", a détaillé le directeur financier, Nicolas Peter, lors d'une table ronde, précisant viser "le haut de la fourchette" de rentabilité.

 

"La situation géopolitique en Europe de l'est va entrainer des restrictions dans le réseau de production de BMW", explique le constructeur bavarois dans un communiqué. D'ailleurs, les sites allemands de Munich et de Dingolfing ainsi que l'usine d'Oxfort au Royaume-Uni étaient à l'arrêt la semaine dernière avec une reprise progressive dès cette semaine. Le patron de Volkswagen, qui a déjà dû fermer temporairement des lignes de production, a indiqué qu'il se préparait à un "arrêt total" de la production de câbles en Ukraine en raison de l'invasion russe.

 

Le bénéfice avant impôts de BMW devrait toutefois "nettement progresser" cette année en raison d'un effet comptable de 7 à 8 milliards d'euros liée à la coentreprise chinoise Brilliance. En 2021, le bénéfice net de BMW a plus que triplé atteignant un résultat record de 12,5 milliards d'euros, tiré par une hausse du chiffre d'affaires malgré la pénurie de semi-conducteurs. (avec AFP)

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