BMW Group France prévoit un atterrissage à 46 000 VO en 2025

Dans quelques semaines, le compteur sera arrêté, figeant le chiffre définitif. Toujours est-il que Maud Baudry, directrice des ventes de voitures d'occasion de BMW Group France, s'est livrée pour Le Journal de l'Automobile au jeu de la prévision. Selon ses indicateurs, les réseaux BMW et Mini devraient cumuler un total avoisinant 46 000 reventes de voitures d'occasion en 2025.
En comparaison avec les années précédentes, la filiale tricolore du constructeur automobile allemand verse dans la stabilité. Il y a encore deux ans, BMW Group France rapportait 44 000 transactions à particulier dans les concessions labellisées. Au crépuscule de 2025, Maud Baudry met surtout en lumière la hausse du prix moyen, influencé en amont par la fiscalité propre aux voitures neuves. La facture technologique ne manquant pas non plus de peser.
L'exercice s'achevant était pourtant à risque. Rappelons en effet que BMW Group France a déployé un nouveau modèle de distribution chez Mini. Les distributeurs sont devenus des agents, ce qui pouvait perturber le fonctionnement commercial. "Le lancement du modèle d'agent chez Mini a été le temps fort. Cela a provoqué une véritable transformation", appuie la directrice.
Accord-cadre avec Emil Frey France
À ses yeux, le grand changement a concerné le schéma de remarketing. Toutes les Mini restituées au terme de leur contrat de leasing passent dorénavant par des structures externalisées de reconditionnement. À la suite de tests menés avec différents prestataires, BMW Group France a validé un contrat-cadre avec Emil Frey France pour exploiter les CRVO.
Le coup d'envoi de cette collaboration a été donné à Lens (62). Elle s'étendra ensuite, dès le début d'année 2026, à Ingrandes (49), dans le CRVO originel. Le site de Lyon (69), repris au groupe Vulcain, recevra également des flux de Mini. Mais aussi de BMW puisque la bascule vers le modèle d'agence est prévue pour 2027 dans le réseau de la marque à l'hélice.
Pas de raz-de-marée électrique
Concernant l'objet premier de cet échange, les reventes de modèles électriques d'occasion, la directrice du département s'est voulue rassurante. "Nous n'avons pas encore eu à gérer des volumes importants, rapporte-t-elle. Tandis que les BMW i3 décroissent en nombre, il nous fallait nous concentrer sur les Mini Electric". Des opérations de LOA à 190 euros par mois ont permis d'aider les points de vente à écouler les stocks.
En ordre de grandeur, 4 000 à 5 000 exemplaires de la britannique chic ont transité par son service de remarketing. Le rythme de travail accélérera en 2026 avec le SUV iX1 de BMW, dont 2 000 à 3 000 exemplaires constitueront les premiers retours, selon les calculs internes.
BMW Group France se montre satisfait. Le défi de la double transition n'a provoqué aucune perte ni fracas. Tout du moins en l'analysant sous un angle mercantile. La consultation des concessionnaires dans le cadre de la Cote d'amour des réseaux, l'étude annuelle de Mobilians, a révélé que les distributeurs Mini ont moins bien noté leur marque sur le VO, frustrés par les prix des voitures. Passant d'une évaluation de 5,63 à 4,83, la marque est tombée du deuxième au dixième rang du classement.
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