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Constructeurs

Audi et Hyundai s’allient autour de la technologie hydrogène

Publié le 20 juin 2018

Par Alice Thuot
2 min de lecture
Le groupe coréen et Audi ont signé un accord permettant de partager dans les années à venir les licences de brevet liées aux technologies hydrogène. Tandis qu’Audi pourra bénéficier du savoir-faire technologique d’Hyundai, le Coréen y voit l’opportunité de vendre à plus grande échelle ses composants.
Audi et Hyundai ont conclu un accord permettant le partage des brevets liés aux véhicules à hydrogène.

 

Après l’hybride et l’électrique, l’hydrogène semble de plus en plus susciter l’attention des constructeurs. Pour preuve, le groupe Hyundai et Audi viennent de conclure un accord de licence pour le partage des brevets portant sur les composants et technologies liés à ces véhicules. Un accord qui concerne aussi, par extension, les marques Kia et Volkswagen pour les brevets qui seront déposés dans les années à venir, mais aussi ceux existants. Il faut dire qu’en matière de modèle à hydrogène, Hyundai n’en est pas à son coup d’essai.

 

Le Coréen a, pour rappel, été le premier à lancer de série un véhicule équipé de cette technologie, l’ix Fuel Cell, commercialisé en 2013. Et confortera très bientôt son offre avec la prochaine arrivée de son successeur, le Nexo, dont l’autonomie a été étendue. L’accord prévoit ainsi que Hyundai accorde l’accès aux pièces issus de ces deux modèles à Audi, marque chargée au sein du groupe allemand du développement de la technologie de pile à combustible.

 

Une opportunité commerciale d’envergure pour Hyundai

 

De son côté, Hyundai voit au travers de cet accord l’occasion d’explorer de nouvelles opportunités commerciales en fournissant ses pièces et composants fabriqués par Hyundai Modis. En 2017, l’entreprise est devenue la première au monde capable d’établir un système de production intégré pour les composants clés des véhicules estampillés Fuel Cell de Hyundai. Situé à Chungju en Corée du Sud, Hyundai Modis présente une capacité de production actuelle de 3 000 modules de pile à combustible par an. Capacité, qui, selon la demande du marché, pourrait atteindre des dizaines de milliers de modules.

 

Au-delà du partage de brevet, les deux constructeurs comptent bien également travailler à la définition des normes du secteur en matière de pile à combustible, condition sine qua none au développement de la technologie. Aucune précision n’a en revanche été donnée sur une possible contribution à la mise en place d’un réseau de stations à hydrogène.

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