À l'arrêt depuis mars 2022, le groupe Hyundai s'apprête à vendre son usine russe de Saint-Pétersbourg. Le constructeur sud-coréen vient ainsi allonger la longue liste des acteurs automobiles ayant quitté le pays.
Pour la première fois depuis le début de la guerre en Ukraine, le marché russe affiche une progression avec des immatriculations en hausse de 70,6 % en avril 2023. Depuis janvier, le repli est de 37,8 %, à 177 034 unités.
A l'arrêt depuis mars 2022, l'usine de Toyota à Saint-Pétersbourg a été vendue à un institut public russe. Le groupe japonais vient compléter la longue liste des constructeurs qui se sont désengagés de la fédération.
Les immatriculations de VP et VUL en Russie ont logiquement plongé depuis le début de la guerre en Ukraine. Sur l'ensemble de l'année 2022, le marché russe a reculé de 58,8 %, avec moins de 690 000 véhicules mis à la route.
Le constructeur nippon va vendre à son partenaire russe Sollers ses parts dans leur coentreprise. Mazda va ainsi quitter le pays mais avec la possibilité, d'ici à 3 ans, de retrouver sa place.
Drastiquement réduites en 2019 et à l'arrêt depuis mars 2022, les activités de Ford en Russie sont aujourd'hui terminées. L'américain vient de vendre les 49 % qu'il détenait encore dans la coentreprise avec Sollers.
Le constructeur allemand va vendre à la compagnie russe Avtodom l'ensemble de ses actifs en Russie, dont une usine proche de Moscou inaugurée en 2019. Une décision cohérente avec les sanctions occidentales, a indiqué Mercedes-Benz.
Quelques mois après Renault, le constructeur automobile japonais annonce son départ de Russie. Nissan va vendre ses actifs, notamment son usine de Saint-Pétersbourg, à l’Etat russe.
Les sanctions internationales liées à l’invasion de l’Ukraine affectent toujours lourdement le marché automobile russe. En septembre 2022, les ventes ont chuté de 59,6 %, à 46 698 véhicules.
Après avoir stoppé la production en mars 2022, Toyota a finalement annoncé la fermeture de son usine russe de Saint-Pétersbourg. Ce site produisait 80 000 véhicules par an.
L'unique usine de Nissan en Russie, fermée depuis mars 2022, ne reprendra pas sa production avant la fin de l'année. Le nippon espérait reprendre en septembre mais évoque des difficultés logistiques.
Avec seulement 27 761 immatriculations en juin 2022 (-82 %), le marché russe est au plus bas. La chute est de 56,9 % au premier semestre, avec 370 228 VP et VUL comptabilisés.
Avec seulement 24 268 immatriculations en mai 2022, en chute de 83,5 %, le marché russe est quasiment réduit à néant. Depuis le début de l'année, il a déjà perdu près de la moitié de son volume.
En plus d'AvtoVaz, dont les employés sont au chômage partiel depuis le mois d'avril 2022, le fabricant de poids lourds Kamaz vient d'ajuster ses équipes de production faute de composants. 5 500 salariés sont concernés.
Afin de faire face aux pénuries, le gouvernement russe a autorisé par décret un allègement des normes pour pouvoir certifier les nouveaux véhicules produits dans le pays. L’ABS, les airbags et autre prétensionneurs de ceintures de sécurité ne sont plus obligatoires.
A la suite de l'embargo qui touche la Russie, un constructeur du pays, dont le nom n'a pas été dévoilé, a demandé à l'Iran de lui fournir des composants essentiels qu'il ne peut plus trouver.
Le constructeur devrait céder sa participation dans Avtovaz ainsi que son usine de Moscou à un institut scientifique appartenant à l'Etat russe, le Nami, pour un rouble symbolique. Renault a déjà provisionné dans ses comptes 2,2 milliards d'euros correspondant à cette cession.
L’usine de Stellantis en Russie est officiellement à l’arrêt à compter du 19 avril 2022. Le renforcement des sanctions internationales et les difficultés logistiques ont poussé le constructeur à suspendre la production.