Avec seulement 27 761 immatriculations en juin 2022 (-82 %), le marché russe est au plus bas. La chute est de 56,9 % au premier semestre, avec 370 228 VP et VUL comptabilisés.
Avec seulement 24 268 immatriculations en mai 2022, en chute de 83,5 %, le marché russe est quasiment réduit à néant. Depuis le début de l'année, il a déjà perdu près de la moitié de son volume.
En plus d'AvtoVaz, dont les employés sont au chômage partiel depuis le mois d'avril 2022, le fabricant de poids lourds Kamaz vient d'ajuster ses équipes de production faute de composants. 5 500 salariés sont concernés.
Afin de faire face aux pénuries, le gouvernement russe a autorisé par décret un allègement des normes pour pouvoir certifier les nouveaux véhicules produits dans le pays. L’ABS, les airbags et autre prétensionneurs de ceintures de sécurité ne sont plus obligatoires.
A la suite de l'embargo qui touche la Russie, un constructeur du pays, dont le nom n'a pas été dévoilé, a demandé à l'Iran de lui fournir des composants essentiels qu'il ne peut plus trouver.
Le constructeur devrait céder sa participation dans Avtovaz ainsi que son usine de Moscou à un institut scientifique appartenant à l'Etat russe, le Nami, pour un rouble symbolique. Renault a déjà provisionné dans ses comptes 2,2 milliards d'euros correspondant à cette cession.
L’usine de Stellantis en Russie est officiellement à l’arrêt à compter du 19 avril 2022. Le renforcement des sanctions internationales et les difficultés logistiques ont poussé le constructeur à suspendre la production.
Sous pression depuis le début de la guerre en Ukraine, Renault est contraint de suspendre ses activités en Russie et réfléchit à sa participation dans Avtovaz. Le groupe revoit à la baisse ses objectifs financiers.
En réponse à l’invasion de l’Ukraine, Stellantis annonce la suspension de toutes ses exportations de voitures vers la Russie. Les importations depuis le pays sont aussi arrêtées alors que l’usine de Kalouga est pratiquement à l’arrêt.
Les usines d'assemblage sur le sol russe ne sont pas les seules à subir les sanctions économiques infligées au pays. La Russie et l'Ukraine sont également des réserves gigantesques de métaux et de matières premières qui vont bientôt manquer à l'industrie.
Renault, Toyota, Honda, Mazda, Volkswagen, BMW et Mercedes... La liste des constructeurs automobiles qui ont pris la décision de stopper leur production en Russie s'allonge.
Le marché russe n'arrive toujours pas à remonter la pente. Avec un bilan en recul de 18,1 % en octobre 2021, les ventes mensuelles de véhicules neufs enregistrent leur quatrième baisse consécutive.
La pénurie de composants électroniques a affecté le marché automobile russe en août. Les immatriculations ont chuté de 17 %, à 114 130 unités. Depuis janvier, l'activité est en hausse de 21,3 %, à plus d'un million de mises à la route.
Avec une croissance des immatriculations de 28,7 % en juin 2021, le marché russe VP et VUL a conclu un premier semestre bien orienté. Depuis le début de l'année, il progresse de 36,9 % avec 870 749 immatriculations.
L'équipementier français a ouvert un septième site en Russie. Ce dernier, situé à Togliatti, vient étendre la capacité de la division siège. Il accueille également la direction régionale de Faurecia.
Avec une croissance de 133,8 % par rapport à mai 2020, mais surtout de 6,7 % comparé au même mois en 2019, le marché russe retrouve un niveau d'avant crise. De quoi espérer une croissance sur l'ensemble de l'année 2021.
Contrairement à certaines marques, la marque de luxe britannique et filiale du groupe Volkswagen insiste en Russie en ouvrant une troisième concession à Moscou, la cinquième dans le pays.
Après une progression de 13 % enregistrée en mars, les ventes de véhicules neufs en Russie ont une nouvelle fois augmenté de 14 % en avril, portant à 18 % la croissance du marché depuis le début d’année.