Le 12 septembre 2025, Ursula von der Leyen recevra les patrons de l’automobile à Bruxelles. Objectifs 2030 et 2035 jugés intenables, menaces sur l’emploi, VUL électriques en crise : constructeurs et équipementiers réclament d’urgence une évolution de la manière de calculer les émissions de CO2. Sans remettre en cause l'ambition finale.
À l’approche de la clause de revoyure du règlement européen sur les émissions de CO₂ des véhicules, le débat autour du zéro émission en 2035 s’intensifie. L’Allemagne appelle à un rétropédalage et la France se dit prête à discuter, sans transiger sur la décarbonation.
Sur le Vieux Continent, les initiatives industrielles suivent leur cours, mais les signes de faiblesse se multiplient. Face aux acteurs chinois de la batterie qui dominent largement le secteur, les producteurs européens peuvent-ils espérer rivaliser ?
Après avoir été votée par le Parlement, la volonté d'assouplissement des règles concernant les émissions de CO2 a été validée par les États membres de l'Union européenne. Les constructeurs vont pouvoir lisser leurs chiffres sur un cycle de trois ans, de 2025 à 2027.
Dans un marché en crise, entre rentabilité en chute libre, pression des normes européennes et investissements colossaux pour la transition électrique, les concessionnaires s'interrogent sur leur avenir. La distribution automobile, pourtant essentielle à l'économie, se sent délaissée et accablée par des défis multiples.
Par 458 voix pour et 101 contre, le Parlement européen a validé le lissage du calcul des objectifs CAFE sur trois ans. Une mesure qui rassure les constructeurs automobiles. Une partie des députés appelle maintenant à ouvrir le dossier de l’interdiction de la vente de voitures thermiques et hybrides en 2035.
Premier pas vers un assouplissement des normes en matière d'émissions de CO2 pour les voitures particulières et les utilitaires légers. La procédure d'urgence a été votée par les députés européens ce 6 mai 2025. Dans deux jours, ils devront se prononcer sur le lissage sur trois ans des obligations des constructeurs.
L'exécutif européen a officialisé l'amendement ouvrant le contrôle des émissions de CO2 sur trois ans et non pas annuellement comme initialement prévu. Les constructeurs gagnent un peu de flexibilité, mais la trajectoire vers 2035 demeure.
La Commission européenne a infligé 458 millions d’euros d'amendes à quinze constructeurs ainsi qu'à l'ACEA pour avoir coordonné leurs pratiques jugées anticoncurrentielles sur le traitement des véhicules hors d’usage (VHU). Volkswagen, Renault et Stellantis écopent des plus fortes sanctions.
La Commission européenne confirme dans un amendement les trois ans de flexibilité accordés aux constructeurs pour atteindre leurs objectifs de réduction de CO2, sans modifier les seuils fixés. Mais attention : le fonctionnement des pools de marques, notamment celui mené par Tesla, pourrait s’avérer plus risqué que prévu.
La Commission européenne observe de près l'implantation industrielle du constructeur chinois en Hongrie. Elle souhaiterait savoir si des subventions provenant de Chine ne seraient pas contraires à la réglementation.
Le patron de Renault s'est exprimé devant des représentants de la filière automobile. Si Jean-Dominique Senard a reconnu que Bruxelles avait fait un "premier pas" en flexibilisant les normes CAFE, il a néanmoins rappelé les nombreux périls économiques et géopolitiques qui menacent le secteur.
Les constructeurs saluent la prise de conscience de la Commission européenne face aux difficultés que traverse l'industrie automobile. Mais face à l'urgence de la situation, la filière attend des annonces concrètes et rapides, y compris sur les émissions de CO2 pour les véhicules utilitaires.
La Commission européenne vient de dévoiler son plan d'action pour protéger l'industrie automobile. Verdissement des flottes, leasing social, composants made in Europe, voitures autonomes... Le projet présenté par Stéphane Séjourné, vice-président de la Commission, reste très théorique à ce jour avec un financement incertain.
Les constructeurs ont obtenu gain de cause auprès de la Commission européenne pour lisser le calcul des émissions de CO2 sur trois ans. L'annonce a été faite par Ursula von der Leyen, deux jours avant que le plan d'action automobile soit présenté.
Le gouvernement tenait à transposer l’échéance de 2035 dans le droit français pour l'arrêt des ventes de véhicules thermiques neufs. Mais 34 députés ont voté contre (principalement du Rassemblement national) dans un hémicycle quasi vide, maintenant la date de 2040 actée pour le moment dans l'Hexagone.
La phase de consultation publique dans le cadre du dialogue stratégique automobile s'est achevée le 13 février 2025. Place désormais aux groupes de travail avant une présentation finale le 5 mars prochain. L’assouplissement de l’application des normes CAFE n’est pas encore gagné.
La Commission européenne engagera, le jeudi 30 janvier 2025, un "dialogue stratégique" sur l'avenir de l'industrie automobile en Europe. Les constructeurs y sont invités à titre individuel, tout comme quelques équipementiers, Transport & Environnement et l'association européenne des consommateurs. Dans un document publié la veille des débats, la Commission indique être prête à des "flexibilités" sur l'application de la réglementation.
Cinq constructeurs, Tesla, BMW, SAIC, Geely et BYD, ont dénoncé devant la justice européenne les droits de douane supplémentaires appliqués aux véhicules électriques importés de Chine. L'exécutif européen prend acte et défendra sa position.
Selon le journal néerlandais De Telegraaf, la Commission européenne aurait indirectement financé des groupes de pression environnementaux pour promouvoir les politiques du Pacte vert sous le mandat de l'ex-commissaire Frans Timmermans.
Le vice-président exécutif de la commission européenne à la Prospérité et à la Stratégie industrielle a révélé qu'il présentera, fin février 2025, les grandes lignes de son plan de soutien aux constructeurs automobiles. Stéphane Séjourné entend placer les flottes au cœur du dispositif.
Partant de l'étude de S&P Global qui révèle une baisse prévisionnelle de la part de marché des véhicules électriques en Europe en 2025, l’ACEA alerte Bruxelles sur la difficulté de se plier aux nouveaux objectifs d'émissions de CO2. Selon l’association des constructeurs européens, les normes CAFE, contre-productives, doivent être révisées.
L'ancien ministre français des Affaires étrangères a été auditionné le 12 novembre 2024 par le Parlement européen en vue de sa nomination au poste de commissaire européen à la Prospérité et à la Stratégie industrielle. Il a livré ses réflexions pour regonfler une demande en berne, inspirées des méthodes appliquées en France.
Le président américain élu a promis un retour à une politique en faveur du moteur à combustion, assortie de mesures très protectionnistes. Les décisions de Donald Trump pourraient mettre sous pression les Européens s'ils ne parviennent pas à trouver la bonne parade. Pour Tommaso Pardi, économiste et chercheur au CNRS, président du Gerpisa, le rapport de Mario Draghi est une partie de la réponse.
La France, l'Italie et la République tchèque sont arrivées au conseil des Affaires économiques et financières de l'Union européenne avec la volonté d'assouplir les sanctions liées au non-respect des normes CAFE. Mais Bruxelles s'y est opposé.
Plus de deux ans après le vote actant la fin des ventes de véhicules thermiques neufs en 2035, les députés européens de droite, réunis au sein du PPE, proposent d'avancer à 2025 la clause de revoyure. Ils souhaiteraient également reporter à 2027 les nouvelles normes d'émissions de CO2, dites CAFE, pour les constructeurs automobiles.
Carlos Tavares, patron de Stellantis, refuse un report des normes d'émissions de CO2 dites CAFE pour 2025. Mais les concessionnaires Stellantis en Europe ne l'entendent pas de cette oreille. Ils écrivent à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, pour demander un changement des règles.
Malgré les protestations de l'Allemagne, les Européens ont validé les droits de douanes complémentaires qui peuvent atteindre 35 % sur les importations de voitures chinoises. La Chine promet des représailles.
Lors du Conseil des ministres sur la compétitivité de l’Union européenne, le 26 septembre 2024 à Bruxelles, l’Italie s'est prononcée en faveur d'une réévaluation des objectifs de réduction des émissions de CO2 pour le secteur automobile dès 2025. La péninsule a pris les devants pour participer à l'élaboration d'une "loi européenne sur l'automobile".
Le vice-chancelier allemand a rencontré le ministre chinois du Commerce avant que celui-ci n'arrive à Bruxelles pour discuter des récentes taxes douanières contre les importations de voitures chinoises. Berlin veut éviter une mécanique de représailles commerciales réciproques qui nuirait à ses exportations industrielles.
Après l'Allemagne, c'est l'Espagne qui s'est positionnée contre le programme de taxes d'importations supplémentaires sur les voitures chinoises. Les États membres de l'UE doivent se réunir à l'automne pour acter cette décision de la Commission européenne appliquée provisoirement depuis juillet 2024.
L'ancien président du Conseil italien et de la Banque centrale européenne n'y va pas par quatre chemins pour qualifier l'érosion de la compétitivité de l’industrie automobile. Dans son rapport, remis le 9 septembre 2024 à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, Mario Draghi rejoint les préoccupations des constructeurs et pointe les incohérences des décisions de Bruxelles.
La Commission européenne réajuste son dispositif de droits de douane supplémentaires imposés aux véhicules électriques chinois importés en Europe. Elle prévoit ainsi d’appliquer une taxe de 9 % aux modèles électriques de la marque américaine Tesla fabriqués en Chine.
La présidente réélue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué que les carburants de synthèse auraient un rôle à jouer dans la décarbonation des véhicules d'ici 2035. La clause de revoyure va être animée.
Le plus grand groupe politique européen confirme vouloir garder l'objectif de 2035 pour la fin de la vente des véhicules thermiques. Mais le PPE défend une approche de neutralité technologique en autorisant les carburants synthétiques et reprend les conditions du gouvernement allemand.
Les conservateurs, premier groupe au parlement européen, veulent assouplir le GreenDeal et l'échéance de 2035 qui interdit la vente de voitures thermiques neuves. Ils pourraient faire pression sur Ursula von der Leyen qui a besoin de leur appui si elle veut être reconduite à la tête de la Commission européenne.
La Commission européenne a dévoilé le montant des droits de douane compensatoires qu'elle va appliquer aux importations de véhicules chinois en Europe. Dès juillet 2024, des taxes allant jusqu'à 38 % seront appliquées sur les prix des véhicules électriques chinois, en plus des 10 % habituels. L'enquête se poursuivra jusqu'à cet automne, date à laquelle ces mesures antisubventions deviendront définitives.
L’ancienne coprésidente de France Hydrogène a été nommée directrice exécutive du Clean Hydrogen Partnership, depuis le 1er juin 2024. Après quinze ans passés chez Michelin, elle rejoint donc Bruxelles dans le but de promouvoir les technologies de l’hydrogène à l’échelle européenne.
Le 9 juin 2024, les Européens éliront le futur visage du Parlement de l’UE. Dans cette campagne, l’automobile prend une place centrale, et chaque parti se positionne sur l’échiquier, dans le pur respect de sa ligne idéologique.
À peine appliqué et l'heure est déjà au bilan. La Commission européenne lance une évaluation du règlement d'exemption applicable au secteur automobile en vigueur jusqu'au 31 mai 2028. L'appel à contributions est ouvert jusqu'au 24 juin 2024.