Stéphane Roussier à la barre de Traqueur

Marc Verdet ne montera plus sur scène pour promouvoir les services de Traqueur. Le représentant emblématique du groupe de Saint-Cloud s'est vu remplacé dans ses fonctions de président du directoire par Stéphane Roussier, peut-on lire sur le site Internet de l'entreprise, non sans surprise. Un changement qui a pris effet à la fin du mois de novembre dernier, avec l'aval du Conseil de surveillance de Traqueur.

Il y a une forme de continuité. Stéphane Roussier occupait, depuis plus de dix ans, le siège de président du Conseil de surveillance et, de fait, "bénéficiera de la mobilisation d’un comité exécutif expérimenté avec lequel il collabore depuis plusieurs années", argue le groupe dans sa communication. Luc Chambon (technique et R&D), Damien Ramel (DAF) et Benoist Gary (Commerce) constitueront le tour de table. Marc Verdet va poursuivre l'aventure en tant qu'actionnaire important et partie prenante lors des décisions stratégiques.

Des économies au profit de la rentabilité

Ce  changement a tout d'un électrochoc. Traqueur souhaite plus de rationalisation dans ses activités, à commencer par la production et la logistique. Le groupe a engagé un consultant qui doit contribuer à établir une organisation plus moderne, au premier trimestre 2017. A cette échéance, les effets devront s'être fait sentir sur les coûts. L'administration des ventes va subir, au même titre, des évolutions. Les services de support client et de support après-vente partagés entre Saint-Cloud et Chambéry verront leurs tâches mieux réparties dans un souci d'optimisation des ressources humaines.

L'objectif est clair, Traqueur veut économiser un million d'euros par an et renouer avec la profitabilité. Pour ce faire, la liste des sous-traitants et des achats télécoms M2M du groupe va être révisée, tout comme les frais généraux et de structure seront optimisés, et l'infrastructure radio rationnalisée. "La réduction du parc de stations fixes dans des zones de faible densité réduira significativement les coûts fixes d’infrastructure, tout en préservant une couverture totale du territoire par le recours accru à des  moyens mobiles", explique Traqueur dans son communiqué.