S'abonner
Social

Sixt recrute

Publié le 23 février 2007

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
Redynamisé en 2002 par une nouvelle équipe, le loueur Sixt propose son concept de location haut de gamme en franchise. Petit budget s'abstenir… Cette année, le loueur Sixt recrute mais ne sera pas au Salon de la Franchise*. "En 2005, les contacts que nous y avons pris n'ont...
Redynamisé en 2002 par une nouvelle équipe, le loueur Sixt propose son concept de location haut de gamme en franchise. Petit budget s'abstenir… Cette année, le loueur Sixt recrute mais ne sera pas au Salon de la Franchise*. "En 2005, les contacts que nous y avons pris n'ont...

...débouché sur rien de concret", regrette Bruno Brocourt, directeur du développement de l'enseigne de location courte durée. Les capacités financières des visiteurs se sont avérées en effet insuffisantes par rapport aux exigences de ce marché : "pour négocier un portage financier d'une cinquantaine de voitures, il faut disposer d'au moins 150 000 euros de cash et de 400 000 euros de garanties personnelles", schématise notre interlocuteur.
Sixt recherche des partenaires capables non seulement d'ouvrir une agence mais de se développer sur un secteur, "en disposant d'une centaine de voitures, ce qui correspond au potentiel de 4 petites villes". Aujourd'hui, le loueur compte 25 franchisés (à la tête de 67 agences) et souhaite en recruter une quinzaine d'autres sur des régions telles que la Haute-Normandie, la Champagne Ardenne, le Nord Picardie ou le Limousin. "Les concessionnaires font partie de notre cible mais ils sont souvent trop contraints financièrement et déjà largement sollicités par l'enseigne de location courte durée de leur constructeur", estime-t-il.

Un positionnement haut de gamme

Pour se différencier des trois grands (Avis, Europcar et Hertz), Sixt a choisi un positionnement haut de gamme : "30 % de nos véhicules sont des modèles premium et la marque la plus représentée dans notre parc est BMW, suivie de Ford, puis Audi", affirme ainsi Bruno Brocourt. Un positionnement que seul un petit loueur, qui ne recherche pas de gros volume, peut se permettre d'avoir. Ces véhicules, plus coûteux mais plus rentables, permettent au loueur de réaliser des locations professionnelles en semaine et d'attirer une clientèle de loisirs le week-end, s'assurant ainsi un bon taux d'utilisation, "de 80 %", assure notre interlocuteur. Tous les véhicules sont rendus à leur constructeur respectif au bout de 6 mois, en buy-back, mais, compte tenu de leur politique de plus en plus sélective, "nous allons probablement devoir apprendre à revendre les véhicules si nous voulons garantir nos approvisionnements", estime-t-il. Ce qui ne devrait pas poser trop de problèmes pour des marques haut de gamme, affichant généralement de bonnes valeurs résiduelles… En 2006, Sixt a dégagé un chiffre d'affaires de 50 millions d'euros, en progression de 28 %, et "la rentabilité moyenne des franchisés dépassait les 7 % avant impôt", affirme Bruno Brocourt.


Xavier Champagne


(*) du 23 au 26 mars 2007,
à Paris-Expo, Porte de Versailles

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle