Retour au bureau : un jour par semaine si le salarié en éprouve le besoin
Conformément aux discussions menées avec les partenaires sociaux, le gouvernement a fait évoluer le protocole national "pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie" en retouchant notamment les règles liées au télétravail. Depuis le jeudi 7 janvier 2021, les salariés exerçant jusqu'ici leur activité exclusivement depuis chez eux peuvent revenir au bureau. Toutefois, leur employeur ne peut rien exiger de leur part et ce retour doit se faire pour de bonnes raisons, notamment pour limiter les effets d'un isolement social.
"C’est une bonne chose" , explique Audrey Richard, présidente de l’Association nationale des DRH (ANDRH), chez nos confrères de Franceinfo. Cette dernière note d'ailleurs que certaines entreprises avaient déjà commencer à assouplir ces règles "de façon très exceptionnelle" pour soutenir des salariés en détresse. Et de mettre en exergue des dérives avec "des salariés qui travaillent sur une période tellement longue qu’ils en oublient de déjeuner, de dîner, de s’arrêter".
Les regroupements limités au maximum
Cet assouplissement du dispositif ne remet toutefois pas en cause le télétravail. La règle reste le 100 % distanciel pour les entreprises "qui peuvent effectuer l'ensemble de leurs tâches à distance". Le nouveau texte souligne d'ailleurs encore et toujours qu'il est important de "limiter au maximum les interactions sociales sur le lieu de travail". "Les moments de convivialité réunissant les salariés en présentiel dans le cadre professionnel sont suspendus", est-il encore précisé.
Le dernier relevé de la Dares (la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère du Travail) indiquait que seulement 12 % des salariés étaient en télétravail cinq jour sur cinq en novembre contre 25 % en mars lors du premier confinement.
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