Réforme du Code de la route : le "oui mais…" du CNPA
L'examen du Code de la route fait peau neuve. A compter du 18 avril prochain, l'épreuve amenant au permis de conduire qui n'avait pas connu la moindre modification depuis 1998 sera enrichie par un millier de nouvelles questions sur des thématiques telles que les premiers secours, l'écologie, la perception des risques ou encore les nouvelles technologies alors que les traditionnelles questions avec photographies intégreront également des vidéos et des vues aériennes.
Autant de changements présentés par Emmanuel Barbe, délégué interministériel en charge de la Sécurité Routière et qui n'ont pas manqué de faire réagir le Conseil national des Professions de l'Automobile (CNPA). Organe de représentation des auto-écoles, ce dernier se félicite de cette révision, qui permettra "une meilleure sensibilisation" des futurs automobilistes sur la question sécuritaire, tout en déplorant de ne pas y avoir été associé.
Mobilisation nationale prévue le 29 février ?
Le CNPA demande en effet "un droit de regard sur les nouvelles questions de l'examen afin d'être certain que ces dernières ne présentent pas une difficulté supplémentaire pour les candidats". Il appelle par ailleurs les instances compétentes à décaler de quatre mois le lancement de celles-ci, soit le temps moyen nécessaire à un élève pour se former au Code de la route, alors que les éditeurs pédagogiques ne seront pas prêts avant début mars.
Face au risque d'échec et aux zones d'ombre qui planent au-dessus de cette réforme, les auto-écoles demandent donc au ministère de l'Intérieur une entrée sur le portail des opérateurs privés agréés par ce dernier afin de s'assurer du bien-fondé des questions et présentations futures. Si le CNPA n'obtient pas gain de cause, "une mobilisation d'ampleur nationale sera organisée le 29 février à Paris, Lyon, Angers et Toulouse" en guise de protestation.
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