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Quand le CNPA prépare l’avenir des entreprises automobiles

Publié le 31 mars 2015

Par Tanguy Merrien
3 min de lecture
Dans le cadre de ses premiers Etats Généraux, qui se sont déroulés au sein du ministère des Finances à Bercy, le syndicat a rappelé tous les enjeux et autres défis qui attendaient la profession dans les prochaines années.
Dans le cadre de ses premiers Etats Généraux, qui se sont déroulés au sein du ministère des Finances à Bercy, le syndicat a rappelé tous les enjeux et autres défis qui attendaient la profession dans les prochaines années.

C’est ce qu’on peut appeler une journée pleine : conférences, ateliers, tables rondes et le discours en point d’orgue de cette journée d’Emmanuel Macron qui a déclaré "prendre volontiers l’idée d'un pacte de mobilité. Les vingt-et-un métiers qui constituent le CNPA sont des ponts de force et une cohérence qu’il faut mettre en avant".

Rien n’a manqué en cette première journée des Etats Généraux du CNPA qui se sont déroulés lundi 30 mars au ministère des Finances, à Bercy. Le syndicat présidé par Francis Bartholomé avait mis les petits plats dans les grands et n’a occulté aucun sujet lors de cette journée afin de préparer l’avenir de l’ensemble de la profession automobile.

Mais pour préparer l’avenir, les conférenciers, quels qu’ils soient, ont bien voulu faire un rapide retour en arrière, estimant que la "difficile période traversée depuis le début de la crise en 2008 est désormais derrière nous". Pour l’ensemble de ces professionnels, l’heure est aujourd’hui "à construire la pérennité des entreprises automobiles". Néanmoins, ces dernières années ont permis aussi de voir de nouveaux modes et modèles se développer et se mettre en place dans divers pans de la filière. A commencer par l’essor d’Internet.

Pour beaucoup, nous sommes aujourd’hui arrivés au stade des "digitals natives", ceux qui ont grandi professionnellement avec le Net et qui l’utilisent au quotidien. Mais pas seulement puisque les clients eux-mêmes, qui ont aussi changé leurs habitudes et voient l’automobile différemment, font d’Internet un compagnon de choix au moment d’acheter un véhicule. Il est donc du devoir des professionnels de comprendre et d’assimiler ces changements. Il en est de même avec l’essor de la voiture connectée, une première étape avant l’avènement promis (?) de la voiture autonome.

Une autre question soulevée lors de cette journée est aussi de savoir à quels us et coutumes vont devoir s’adapter les professionnels quand on observe les évolutions de ces habitudes au sein des particuliers. Ceux-ci sont moins attachés à leurs véhicules qu’auparavant, envisagent de plus en plus le leasing au détriment de la propriété, s’orientent vers l’autopartage, négligent aussi parfois les concessionnaires pour d’autres canaux, etc. Autant de questions auxquelles doivent répondre les professionnels dans les années à venir.

Il en est de même pour l’évolution de l’activité après-vente, sérieusement mise en péril ces dernières années avec l’essor des fast-fitters, les prix de l’entretien et le développement des ventes de pièces en ligne. Certains conférenciers se sont ainsi demandé s’il n’était pas le moment de revoir les structures SAV et de mieux les adapter aux nouvelles habitudes des consommateurs (revoir la taille des ateliers notamment, NDLR).

C’est la raison pour laquelle, analystes, distributeurs et autres responsables du CNPA n’ont eu de cesse de marteler qu’il fallait au syndicat de "l’audace, tout en sollicitant le soutien et l’union des différents métiers, et de ne pas avoir peur à entrer dans la modernité en relevant tous ces nombreux défis qui s’offraient aux professionnels de l’automobile".

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