Olivier Lamirault tire sa révérence
D’ici quelques jours, le 26 juin prochain très exactement, Olivier Lamirault quittera ses fonctions de président de la branche Concessionnaires du CNPA. Si de nombreux observateurs et autres professionnels auraient aimé le voir poursuivre sa mission, Olivier Lamirault a pris cette décision car il estime "que le poste mérite d’être renouvelé". Avant de tirer sa révérence et de faire son bilan, l’homme n’oublie pas non plus de "saluer l’implication de tous les membres du directoire et des salariés de la branche qui ont œuvré pendant ces six années aux intérêts de la profession".
Six années pendant lesquelles Olivier Lamirault s’est réjoui de voir le nombre d’adhérents "augmenter de 30% pour terminer à 2850 points de vente, soit une pénétration de 50% sur le secteur". Son mandat a aussi été marqué par de nombreux combats qu’Olivier Lamirault se satisfait d’avoir menés, comme "la reconnaissance du statut de distributeur que la branche souhaitait faire adopter pour compenser la disparition du règlement d’exemption". Olivier Lamirault souligne aussi que "le rapport distributeurs-constructeurs s’est amélioré et qu’au final, il existe plus de sujets qui rapprochent les deux parties qu’ils ne les divisent".
Le dirigeant se félicite notamment d’avoir été entendu pour stopper l’infusion des véhicules de stock ou encore pour obtenir des aides financières en plein milieu de la crise et soutenir le business des distributeurs. Il souligne le rôle que le CNPA a joué plus récemment encore avec les concessionnaires Suzuki face à leur concédant "en négociant notamment le maintien de la clause de liberté de cession dans le contrat des opérateurs". Sans oublier non plus la bataille qui oppose le syndicat à Chevrolet, toujours en cours, et au sein de laquelle "trente-trois concessionnaires Chevrolet comptent sur la Branche pour obtenir un dédommagement de leur constructeur".
D’autres sujets de satisfaction ont été abordés par Olivier Lamirault (relation avec les assureurs, prime à la casse, fiscalité…), certains encore en cours, mais le dirigeant sait aussi "que le business model de la profession est en train d’évoluer et qu’il reste un grand travail à accomplir". Et s’il reconnait qu’un réseau a "aujourd’hui une vraie force", il espère aussi que son combat sera "poursuivi". C’est aussi pourquoi la branche Concessionnaires du CNPA "soutient sans réserve la candidature de Francis Bartholomé", la seule, selon lui, "capable d’assurer la continuité du travail accompli tout en menant une politique de rupture dans un certain consensus avec cette volonté de servir le CNPA de façon désintéressée." Réponse d’ici quelques jours.
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