S'abonner
Social

Les ZFE toujours au cœur du débat

Publié le 27 février 2023

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, demande un moratoire sur les zones à faible émission (ZFE). Il appelle à un retour en arrière pour éviter une écologie punitive pour les plus pauvres.
A l'horizon 2025, il devrait y avoir 43 ZFE en France dans les villes de plus de 150 000 habitants. ©AdobeStock/Kara

Les zones à faible émission (ZFE) n'ont pas fini de faire couler de l'encre. Après le report de l'interdiction des véhicules Crit'Air 2 à Lyon (69), de 2026 à 2028, Fabien Roussel, député et secrétaire national du Parti communiste français, appelle à "revenir en arrière" sur ces zones à faible émission dans les grandes agglomérations

 

"C'est une bombe sociale parce qu'il y a aujourd'hui dix millions d'automobilistes qui ont des véhicules Crit'air 3 4 5 qui ne vont plus pouvoir se déplacer", s'est indigné sur Franceinfo le député après avoir salué la décision de la métropole de Lyon de "repousser de deux ans" son application. "Il faut un moratoire, il faut déplacer ces ZFE, il faut les décaler dans le temps", a-t-il ajouté.

 

A lire aussi : L'Etat assouplit la mise en place des ZFE

 

"On a besoin de pouvoir additionner la réponse aux urgences sociales et la réponse aux urgences climatiques, on a besoin de mettre les richesses que nous avons au service du développement humain, au service de l'écologie pour tous et pas d'une écologie punitive", a-t-il insisté.

 

Des véhicules électriques moins chers et des primes de conversion plus élevées

 

Fabien Roussel préconise dans le même temps de "permettre aux Français de pouvoir acheter des véhicules électriques pas chers avec une prime à la conversion plus importante" et "avec des véhicules au prix bloqué" et de "rendre gratuits les transports en commun".

 

Le président EELV de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, avait annoncé le 14 février "l'assouplissement" du calendrier de la mise en place de la zone à faible émission de l'agglomération et "la remise à plat" de son projet d'extension, en reconnaissant un "besoin d'une acceptabilité du plus grand nombre, du milieu économique jusqu'aux maires et citoyens".

 

A ce jour, onze métropoles, dont les premières ont été Lyon, Grenoble (38) et Paris (75), ont leurs ZFE avec des calendriers différents. Une généralisation en France de ces zones est prévue par la loi d'ici à 2025 dans les 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants. (avec AFP)

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle