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Les systèmes embarqués créent de l'emploi

Publié le 28 novembre 2014

Par Romain Baly
2 min de lecture
Chez les cadres notamment, où la filière génère 10% des créations de postes, selon l'Opiiec. Un chiffre amené à progresser à court et moyen termes compte tenu de la croissance soutenu du secteur.
Chez les cadres notamment, où la filière génère 10% des créations de postes, selon l'Opiiec. Un chiffre amené à progresser à court et moyen termes compte tenu de la croissance soutenu du secteur.

Qu'ils prennent place dans le domaine de l'aéronautique, de la défense, du nucléaire ou de l'automobile, le champ d'application des systèmes et logiciels embarqués ne cesse aujourd'hui de croître. A l'occasion des septièmes Assises de l'Embarqué qui se sont tenues le 24 novembre dernier, l'Observatoire paritaire de l'informatique, de l'ingénierie, des études et du conseil (Opiiec) a dévoilé les résultats d'une étude réalisée par le cabinet Kyu Associés et l'Association Embedded France sur le poids de cette filière dans l'Hexagone.

41000 créations d'ici 2017

Relayée par nos confrères de l'Usine Nouvelle, il en ressort que cette filière concentre aujourd'hui 76000 entreprises, génère 387500 emplois et a réalisé un chiffre d'affaires de 73,3 milliards d'euros en 2013 (+3,3%). A titre de comparaison, les estimations tablaient sur 220000 emplois en 2007. Et, sur un marché en pleine croissance, cette tendance ne devrait pas s'essouffler dans les années à venir, l'étude évoquant le chiffre de 254000 recrutements d'ici 2017 pour, en déduisant les mouvements de salariés, un total de 41000 créations nettes.

Quid de la formation ?

Plus étonnant encore, en reprenant les statistiques de l'Apec (l'Association pour l'emploi des cadres), l'Opiiec et ses partenaires montrent que, désormais, une création d'emploi sur dix chez les cadres provient de la filière des systèmes embarqués, et ce alors qu'elle ne représente que 3,7% du PIB. Cela donne une idée de son poids en France, mais cela pose également la question de la formation.

Si les cursus en la matière ont doublé depuis 2009, une pénurie subsiste compte tenu de la croissance plus rapide des besoins que des formations. A l'instar d'autres secteurs tels que celui du véhicule électrique, les entreprises ont donc choisi de contourner le problème en misant sur des profils plus ouverts et en les formant eux-mêmes.

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