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Les règles du chômage partiel prolongées jusqu'à fin janvier 2021

Publié le 14 décembre 2020

Par Romain Baly
2 min de lecture
L'exécutif a annoncé que les conditions d'indemnisation du chômage partiel resteront inchangées jusqu'à la fin du mois de janvier. Une mesure qui concerne les secteurs les plus touchés par la crise sanitaire comme ceux moins impactés.
Après avoir concerné 9 millions de salariés au plus fort de la crise sanitaire, le dispositif d'activité partielle concernait encore 1,6 million de personnes en octobre.

 

La nouvelle était attendue compte-tenu de la situation sanitaire et économique et Elisabeth Borne l'a confirmée. Les conditions actuelles d'indemnisation du chômage partiel vont être maintenues "jusqu'à la fin janvier", a développé la ministre du Travail, ajoutant qu'elle souhaitait "qu'on aille jusqu'à fin février". Cette initiative concerne les secteurs les plus touchés, couverts par une prise en charge du chômage partiel à 100 %, et pour tous les autres.

 

Pour les société évoluant dans des secteurs moins impactés justement et dont le reste à charge s'élève actuellement à 15 %, Elisabeth Borne envisage toujours de déplafonner dans un second temps ce montant pour monter à 40 %. "C'est ce qu'on avait prévu de faire au moins de novembre", a-t-elle dit. Et de conseiller à ces derniers d'anticiper une baisse d'activité plus durable en se saisissant des accords d'activité partielle longue durée (APLD). Un dispositif qui garantit "une prise en charge avec un reste à charge de 15 % dans la durée, jusqu’à deux ans".

 

Suppression des jours de carence dans le privé

 

Largement utilisé durant le premier confinement du printemps pour limiter les risques de licenciements, le dispositif d'activité partielle a concerné au plus fort de la crise près de 9 millions de salariés. Ils étaient encore 1,6 million à en profiter en octobre, selon la Dares (services de statistiques du ministère du Travail).

 

En marge de cette annonce, Elisabeth Borne a également indiqué que les jours de carence dans le privé, en cas d'arrêt maladie, seraient "supprimés, comme dans la fonction publique" pour tous les malades du Covid-19. La ministre juge qu'il s'agit là d'une mesure de "bon sens" et destinée à "encourager à l’isolement", les malades étant ainsi "couverts sans jour de carence avec des indemnités journalières". (Avec AFP)

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