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Les PME gardent un œil sur l'apprentissage

Publié le 4 octobre 2013

Par Axel Abadie
2 min de lecture
Selon un sondage Ifop/Agefa-PME, les patrons de petites et moyennes entreprises s'intéressent à l'importance des organismes collecteurs de la taxe d'apprentissage autant qu'aux politiques qui dessinent l'enseignement professionnel.
Selon un sondage Ifop/Agefa-PME, les patrons de petites et moyennes entreprises s'intéressent à l'importance des organismes collecteurs de la taxe d'apprentissage autant qu'aux politiques qui dessinent l'enseignement professionnel.

Quand un organisme collecteur de la taxe d'apprentissage (OCTA) défend… les intérêts des OCTA ! L'Agefa-PME, entité de l'organisation patronale CGPME, dans un récent sondage* en collaboration avec l'Ifop relève que "67% des patrons de PME estiment que les OCTA sont les mieux placés pour collecter la taxe d'apprentissage". Néanmoins, leur surreprésentation est pointée du doigt, puisque, avec 141 organismes recensés, ces mêmes patrons sont 71% à être favorables à la réduction de leur nombre, dans un souci de simplification du dispositif.

Outre la perception des OCTA, l'Ifop a interrogé les patrons sur la place de l'apprentissage dans les PME, ainsi que sur le projet de réforme de la taxe d'apprentissage. L'idée que les régions collectent une partie de cette taxe rebute 60% d'entre eux, 56% estimant que cela aurait "un impact négatif sur la transparence et l'efficacité de l'utilisation des cotisations provenant de la taxe d'apprentissage". Ensuite, face à la baisse du nombre d'apprentis – 18% de moins sur les sept premiers mois de l'année –, 30% soulignent la difficulté de trouver des candidats.

Un premier volet de ce sondage, réalisé en juillet, faisait apparaître des recommandations, ou tout du moins une volonté de la part des PME d'être plus engagées dans la politique de l'enseignement professionnel. "86% des patrons souhaitent associer davantage les entreprises à la définition des programmes scolaires, 84% veulent revoir en profondeur la formation initiale pour mieux prendre en compte les besoins de l'économie. Enfin, 74% veulent plus d'apprentis issus du supérieur et 69% demandent une sélection à l'entrée des filières", précise le sondage.

*Réalisé par téléphone ou sur le lieu de travail des personnes interrogées, du 24 au 27 septembre, auprès de 402 dirigeants d'entreprises françaises de 10 à 499 salariés. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (taille salariale et secteur d'activité) après stratification par région.

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