S'abonner
Social

Les experts se rebiffent

Publié le 15 janvier 2014

Par Clotilde Chenevoy
2 min de lecture
Sous l'égide de la CFEA, l'Anea, BCA Expertise et Upeas s'allient pour créer une représentation commune du métier d'expert automobile
Sous l'égide de la CFEA, l'Anea, BCA Expertise et Upeas s'allient pour créer une représentation commune du métier d'expert automobile

Comme le dit le dicton : "On n'est jamais mieux servi que par soi-même."  Pour les experts de l'automobile, cela se traduit par la transformation de la Confédération française des experts en automobile (CFEA). Cette institution réunit désormais toutes les composantes de la profession (Anea, Upeas et BCA Expertise) afin "de donner aujourd’hui davantage de visibilité à ses travaux ainsi qu’à son rôle pour la profession".

Cette représentation commune du métier n'occulte pas l'aspect concurrentiel, mais tient à autoréguler le secteur, palliant le manque d'action du ministère des Transports (rattaché à l'Intérieur désormais) dans le domaine. En effet, une commission nationale doit gérer les questions liées à l'expertise automobile, mais depuis trois ans, aucune action n'a été mise en place.

Des grands chantiers ont été désignés pour cette première année d'existence, comme la mise en place et l'actualisation régulière d'une liste des experts automobiles ainsi que des experts automobiles en formation. La première liste est tenue par l'administration, mais les procédures sont longues pour y être inscrit, alors que la deuxième n'existe tout simplement pas. L'objectif consiste à qualifier la population des experts, et ainsi faire des projections sur les années à venir. Aujourd'hui, il existe 3000 experts en poste et 250 stagiaires. Parallèlement, un comité déontologie sera prochainement mis en place afin de prendre des mesures face à des experts qui pourraient franchir la ligne rouge.

Par ailleurs, l'organisme souhaite travailler sur les deux-roues. En l'absence de contrôle technique, ils se baseront sur les accidents pour mettre en place des statistiques sur l'état du matériel, mais également sur les conditions de l'accident.

D'autre part, les experts souhaitent s'ouvrir aux particuliers en créant un nouveau marché : l'expertise VO. L'idée consiste à apporter la caution du ministère sur une transaction. Pour autant, cette activité se révèle complexe à déployer car les particuliers ne connaissent pas le métier d'expert auto. Or, pour le métier, cet enjeu est important puisque ces volumes viendraient pallier la baisse des expertises auto provenant d'une assurance. Ainsi, le nombre de véhicules expertisés suite à un accident (hors bris de glace) atteint 4 millions, tandis que les transactions VO se montent à 5 millions.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle