L'ECE Paris-Lyon s'intéresse à l'automobile de demain
Considéré depuis longtemps comme étant l'un des fleurons de l'industrie tricolore, le secteur automobile est aussi l'un de ceux qui investit le plus en recherche et développement avec près de 8 000 ingénieurs dans ses rangs. Pour faire face aux mutations du marché, l'ECE Paris-Lyon, école d'ingénieurs généralistes et high tech (première du genre à avoir créé il y a 20 ans une filière dédiée aux système embarqués), a lancé depuis la rentrée 2019 une nouvelle formation.
Sept groupes accompagnent la formation
Après avoir monté un comité de pilotage rassemblant les grands acteurs, constructeurs et équipementiers du secteur, l'école a donné naissance au cursus "Véhicule connecté et autonome". Destinée aux élèves de 3e année de l’ECE, la formation accueille depuis octobre 32 élèves en formation initiale. D'ici trois ans, l'ECE espère en rassembler une centaine autour de cette thématique.
La première promotion est accompagnée par deux marraines : Nadine Leclair, senior vice-présidente du groupe Renault, et Carla Gohin, directrice de la technologie du groupe PSA. Les groupes AVL, Faurecia, PSA, Renault, Transdev, Valeo et Vector interviendront tout au long du cursus, à raison d'un vingtaine d'heures par année scolaire, et s'impliqueront dans les projets de fin d'études en proposant des sujets de travail et des opportunités de stages ou d'apprentissage.
Quatre modules uniques en France
Sur le plan pédagogique, la formation s'articule autour de quatre modules, uniques en France. Un premier dédié au véhicule d'usage client (étude des enjeux générationnels, sociétaux et des attentes clients), un deuxième sur l'architecture et les outils (architecture système, logicielle et électronique), un troisième sur le véhicule connecté (cybersécurité, Car to X, communication, logiciel embarqué…) et un quatrième sur le véhicule autonome (capteurs, fusion de données, sureté de fonctionnement, architecture ADAS, intelligence artificielle).
En plus des 190 heures de formation, les étudiants travailleront en équipe de cinq sur un projet avec réalisation technique avec un acteur industriel. Ils devront également réaliser un stage de 100 jours minimum. "Il est tout naturel que l’ECE se positionne dès aujourd’hui pour former les ingénieurs automobile de demain. Grâce à cette nouvelle majeure, fruit de l’expertise de l’école et de ses partenariats avec de grandes entreprises automobiles, l’ECE pourra répondre au plus vite aux besoins des acteurs du secteur", conclut Christophe Baujault, directeur général de l'école.
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