Le conseil d'administration de Renault évolue

Première femme à accéder au poste de gouverneur de Tokyo (Japon), Yuriko Koike renoncera dans les prochaines semaines à son siège au sein du conseil d'administration du groupe Renault. Une information confirmée à nos confrères de l'AFP par un porte-parole du losange dans la région Asie-Pacifique. Ce dernier a ainsi déclaré que "Mme Koike a fait part de son intention de démissionner de son poste d'administratrice de Renault".

Désignée à ce poste en avril 2013 sur proposition de Nissan, Yuriko Koike représentait la marque nippone en tant que membre extérieur aux côtés de Hiroto Saikawa, directeur délégué à la compétitivité et vice-président de cette dernière. Alors que son mandat arrivait à échéance en 2017, le groupe avait mis en avant au moment de sa nomination "ses compétences reconnues concernant les questions internationales et environnementales".

Agée de 64 ans, cette diplômée en sociologie de l'Université du Caire (Egypte) a débuté sa carrière dans les médias en tant qu'intervieweuse et présentatrice, avant d'embrasser une carrière politique au cours des années 90. Ministre de l'Environnement du Japon entre 2003 et 2006, puis de la Défense (2007), Yuriko Koike a été élue à la tête de la métropole tokyoïte en totalisant 44% des suffrages face à un nombre record de vingt candidats. L'une de ses grandes missions sera de mener à bien l'organisation des Jeux olympiques 2020 dans sa ville.