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La place des femmes dans le numérique

Publié le 15 décembre 2014

Par Romain Baly
2 min de lecture
Trop peu présentes dans un secteur en plein développement, de nombreuses jeunes femmes ont été conviées par l'association "Elles bougent" à rencontrer celles qui ont réussi dans le numérique.
Trop peu présentes dans un secteur en plein développement, de nombreuses jeunes femmes ont été conviées par l'association "Elles bougent" à rencontrer celles qui ont réussi dans le numérique.

Après avoir dernièrement renouvelé sa journée des "Sciences et de l'Ingénieur au féminin" dans les collèges et lycées de France, l'association "Elles bougent" s'est cette fois-ci attaquée aux métiers du numérique avec la manifestation "Elles innovent pour le numérique".

Au cours d'un événement diffusé simultanément dans quatre écoles partenaires (Eseo d'Angers, Esigelec de Rouen, Ensam de Bordeaux, Insa de Lyon), près de 350 jeunes filles étaient conviées, jeudi dernier, à Paris, pour rencontrer et échanger avec plusieurs femmes qui ont réussi à se faire une place dans un secteur en plein boom.

Alors que celui-ci représenterait actuellement pas moins de 450000 emplois dans l'Hexagone, selon Françoise Di Benedetto, présidente de la Commission Femmes du Numérique, moins de 28% d'entre eux seraient occupés par ces dames. Un chiffre qui descend même sous la barre des 20% concernant les fonctions techniques. Pourtant, comme l'a rappelé Anne-Marie Patard, vice-présidente d'"Elles bougent", "le numérique est partout et les perspectives sont immenses".

Des écarts de salaire moins importants qu'ailleurs

"C'est un métier où l'on ne s'ennuie jamais", a quant à elle souligné Alejandra Estanislao, ingénieur chez Google. C'est un très grand luxe que de pouvoir choisir sa destinée grâce à la multitude de voies à notre portée." Un point sur lequel son homologue d'Orange, Sandrine Sourp, l'a rejointe : "On peut commencer dans la technique et évoluer dans beaucoup d'autres fonctions telles que le marketing, le management ou la gestion de projets."

Quant aux réticences de certaines face à un monde essentiellement masculin, l'une comme l'autre est formelle : "Les freins sont encore trop souvent dans la tête. Mesdemoiselles, il faut oser !", estime Sandrine Sourp, ajoutant qu'il y a dorénavant "une vraie discrimination positive à l'égard des femmes. Il faut donc en profiter". La preuve par les faits. Si les écarts de salaire demeurent une réalité dans cette filière comme dans d'autres, ces derniers s'avèrent bien moins importants dans le numérique qu'ailleurs, atteignant les 5% contre 20% en moyenne.

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