Face à la hausse du prix du carburant, l'électrique est en vogue
Tout semble sourire à l'électrique, alors que les temps actuels sont à l'inflation des prix des carburants, les conducteurs de véhicules thermiques seraient tentés de réfléchir à d'autres solutions de mobilités. C’est ce que révèlent les résultats de l'étude réalisée par OpinionWay pour Electra, spécialiste de la recharge rapide de véhicules électriques.
Une majorité de Français ont encore aujourd'hui un véhicule thermique en leur possession. 85% dont 53% à l'essence et 46% au diesel. Selon l'étude, 43% d'entre eux pourraient envisager de passer le cap de l'électrique. Une statistique revue à la baisse dans les zones rurales (35%) mais qui est d'autant plus marquée parmi la population d'agglomérations d'au moins 100 000 habitants (45%) et celles de 20 000 à 100 000 habitants dont la moitié se dit prête à passer à l'électrique. En Ile-de-France, 51% des répondants envisagent de franchir ce pas.
18% prêts à passer le cap d'ici 2025
Au niveau des délais, 18% des possesseurs de véhicules thermiques comptent le remplacer d'ici 2025. Plus précisément, 5% se disent prêts à passer à l'électrique d'ici la fin de l'année, 8% d'ici deux ans et 5 % à partir de 2025. Un quart d'entre eux souhaitent passer à l'électrique mais ne se prononce pas quant à la date du changement.
L'électrique séduit plutôt les moins de 50 ans, 21% d'entre eux seraient tentés par le changement d'ici 2025 et près d'un quart des moins de 35 ans contre 14% des plus de 50 ans. Du côté des catégories socioprofessionnelles, 24% des plus aisées seraient enclin de franchir le pas contre 15% des catégories populaires.
Certains freins persistent
Cependant, malgré la diminution de certaines craintes (seulement 5% dénoncent le manque de choix dans les gammes pour l’électrique et 9% redoutent que les batteries ne prennent feu), plus de la moitié des détenteurs de véhicules thermiques émettent encore différentes réserves quant au passage à l'électrique.
Parmi ces réserves, le coût d'achat élevé d'un véhicule électrique (entre 20 000 € et 90 000 €) réfrène encore une majorité des détenteurs de véhicules thermiques (69%). Les foyers aux revenus supérieurs s'inquiètent forcément moins du prix que ceux ayant de plus faibles revenus (moins de 2 000 € par mois). Ils sont 66% contre 78%.
Les batteries encore pointés du doigt
Le manque d'autonomie des batteries est encore un inconvénient de taille pour la moitié des détenteurs de véhicules à essence ou Diesel. C'est également le cas du manque de points de charge qui inquiète 40% des sondés et un peu moins de la moitié des répondants vivant en agglomération parisienne (46%).
Les dernières réserves sont émises sur le temps de charge des batteries avec un tiers des répondant qui cependant, en font un futur levier pour adhérer à l'électrique.
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