Elisabeth Borne menace les entreprises ignorant le travail à distance
Aucune alternative possible. C'est en somme le message qu'a souhaité diffuser Elisabeth Borne sur l'antenne de nos confrères d'Europe 1 quant à la question du télétravail durant ce second épisode de confinement. "C'est une obligation. Toutes les tâches qui peuvent être faites à distance doivent être faites en télétravail. Si toutes vos tâches peuvent être faites en télétravail alors vous devez être cinq jours sur cinq en télétravail", a-t-elle affirmé.
La sortie médiatique de la ministre du Travail ne doit rien au hasard alors qu'un certain nombre d'entreprises refuseraient de se plier à cette injonction. L'objectif est "de réduire les interactions", rappelle-t-elle avant de mettre en garde les patrons récalcitrants. "L'inspection du travail est mobilisée pour accompagner et conseiller l'employeur et les salariés. Il peut aussi y avoir des sanctions", brandit la locataire de la rue de Grenelle.
Bientôt un numéro vert de soutien
D'ici quelques jours, ses équipes publieront les résultats d'une enquête offrant un premier panorama de la situation. "Ce qui est écrit dans le protocole national, ce sont des obligations pour assurer la sécurité des salariés. Ça n'est pas une option, ça n'est pas facultatif", a-t-elle ajouté.
Mais plus que de brandir le risque d'une éventuelle sanction, Elisabeth Borne en appelle au bon sens de chacun : "Chaque employeur doit voir avec son salarié s'il peut réaliser toutes ses tâches à distance ou s'il doit ponctuellement revenir au travail, cela suppose du dialogue dans les entreprises". La ministre a par ailleurs confirmé le déploiement prochain d'un numéro vert pour les "télétravailleurs" en souffrance et ayant besoin d'un soutien psychologique durant cette période.
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