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Didier Leroy quitte ses fonctions opérationnelles chez Toyota

Publié le 3 mars 2020

Par Damien Chalon
3 min de lecture
Premier vice-président exécutif non-japonais de l’histoire de Toyota Motor Corporation, Didier Leroy quittera son poste le 1er avril 2020 tout en restant au board de TMC. Il en explique les raisons au Journal de l'Automobile.
Didier Leroy quitte ses fonctions opérationnelles pour se consacrer à des sujets plus stratégiques.

 

Didier Leroy, numéro 2 de Toyota Motor Corporation (TMC), démissionnera de son poste de vice-président exécutif le 1er avril 2020. Le dirigeant nous a annoncé vouloir ralentir le rythme. "J'ai eu quelques signaux liés à ma santé qui m'ont alerté et m'ont fait prendre conscience qu'il fallait prendre du recul et lâcher l'opérationnel. C'est une décision que nous avons préparée de concert avec Akio Toyoda", nous a précisé Didier Leroy. 

 

En marge de cette décision, une réorganisation devrait être annoncée dès ce printemps, qui apporterait plus de fonctions opérationnelles à Akio Toyoda. Pour autant, Didier Leroy reste au board du constructeur tout comme il va continuer d'assumer ses fonctions de président du conseil d'administration de Toyota Motors Europe. 

 

"Je me libère du quotidien et vais arrêter de passer plus de temps dans les avions", poursuit Didier Leroy qui préfère désormais être moins dans le feu de l'action. Agé de 62 ans, Didier Leroy va ainsi passer plus de temps sur des sujets stratégiques que de couvrir toutes les activités industrielles et commerciales dans le monde en dehors du Japon. Il restera à jamais comme le premier non-japonais à avoir occupé une telle fonction au sein de la marque.

 

De toute évidence, son CV est l’un des plus impressionnants de l’industrie automobile mondiale. Didier Leroy a débuté sa carrière en 1982 chez Renault. Son premier poste d’ampleur : directeur général de l’usine de Douai. Cela remonte à 1992. En 1996, il devient directeur adjoint de l’usine du Mans de la marque au losange, une fonction qu’il occupe jusqu’en 1998, année de son entrée chez Toyota.

 

Homme de l’Année 2018

 

C’est en qualité de vice-président de Toyota Manufacturing France (TMMF), entité chapeautant l’usine d’Onnaing, près de Valenciennes, qu’il débute son ascension au sein de la marque japonaise. Sa première promotion intervient en 2005 quand il devient le président de TMMF. Il a ainsi largement contribué au succès de cette usine française qui produit aujourd’hui la Yaris.

 

Ce diplômé de l'Ecole supérieure des sciences et technologies de l'ingénieur de Nancy (ESSTIN) monte en grade en juillet 2007 pour occuper le poste de vice-président exécutif de Toyota Motor Europe (TME), puis de président en juin 2010. En avril 2011, il devient directeur général de la région Europe au sein de Toyota Motor Corporation (TMC), et est nommé président et chef de la direction de TME.

 

En avril 2012, il est promu directeur général de TMC. La consécration arrive en 2015 quand il prend le poste de vice-président exécutif qu’il occupera donc encore quelques jours. Un parcours sans faute qui lui a valu d’être élu Homme de l’Année 2018 par le Journal de l’Automobile.


 

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