Blanquefort : Ford souhaite un plan de sauvegarde de l’emploi
L’avenir de l'usine de boîtes de vitesses Ford de Blanquefort, en Gironde, semble de plus en plus incertain. Alors qu’en début d’année, le constructeur américain décidait du gel des investissements sur le site, pour ensuite confirmer vouloir cesser toute activité au-delà de 2019, il annonce aujourd’hui vouloir ouvrir un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), mettant en péril le travail des 900 salariés.
L’Etat conteste cette démarche
Pour Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finance, il s’agit d’une démarche prématurée, et à double titre. Déjà parce que Ford s’est engagé à payer l’intégralité des salaires et à ne procéder à aucun licenciement sur ce site, et ce, jusqu’à l’automne 2019, et parce que l’espoir d’un potentiel repreneur n’a pas été enterré.
"Des discussions pour céder le site à un industriel sont actuellement en cours, souligne le ministère. A ce stade, une reprise de la totalité des salariés apparaît possible, et l’ouverture d’un PSE ne semble donc pas justifiée."
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