S'abonner
Social

Batteries : l'Etat veut former des dizaines de milliers de salariés

Publié le 12 juillet 2021

Par Romain Baly
2 min de lecture
Pour contribuer à une filière vertueuse, le gouvernement a signé un partenariat avec l'incubateur européen EIT Inno Energy afin de lancer, dès le 1er septembre 2021, une académie européenne de la batterie électrique.
Soutenu par Bruxelles, EIT Inno Energy ambitionne de former 150 000 personnes d'ici 2025.

 

C'est un pas de plus en faveur d'une filière organisée et pérenne. Le 6 juillet dernier, le gouvernement français a conclu un partenariat avec l'incubateur européen EIT Inno Energy afin de "former des dizaines de milliers de salariés dans le secteur des batteries électriques", avec le lancement "dès le 1er septembre" en France de l'"académie européenne de la batterie".

 

Les deux partenaires veulent "accélérer la formation des salariés aux nouveaux métiers liés à l'essor de la filière industrielle de la batterie électrique", explique dans son communiqué EIT Inno Energy, organisme créé en 2010 et soutenu par l'Union européenne qui investit dans des entreprises liées à la transition énergétique.

 

Former 150 000 personnes d'ici 2025

 

EIT Inno Energy "anime depuis sa création l'Alliance européenne de la batterie", domaine pour lequel il a "développé une plateforme de services de formations" pour l'industrie et "couvrant toute la chaîne de valeur des batteries, des matières premières aux applications et recyclage". Cette "académie européenne de la batterie" a pour objectif de "répondre (au) besoin urgent de compétences nouvelles", souligne l'organisme.

 

A lire aussi : Stellantis veut accélérer dans le domaine des batteries

 

Avec le lancement de cette structure en France, les salariés pourront bénéficier d'une "aide au financement de formations" pour "le secteur de la batterie et de l'électromobilité", indique EIT InnoEnergy, qui ambitionne de "former 150 000 travailleurs d'ici 2025" dans l'Hexagone. "Constamment mise à jour et enrichie grâce aux retours des entreprises", cette plateforme dispose actuellement de "plus de 30 modules de formation conçus par et pour l'industrie", précise l'organisme.

 

Un "engagement fort de l'État"

 

Citée dans le communiqué, la ministre du Travail, Élisabeth Borne, qualifie ce partenariat d'"engagement fort de l'État pour aider les salariés et les entreprises de la filière des batteries à faire évoluer leurs compétences", alors que "la transition énergétique entraîne de profondes mutations technologiques".

 

Ce partenariat est signé plus d'une semaine après l'officialisation de l'implantation d'une méga-usine sino-japonaise de batteries sur le site du constructeur automobile français Renault, près de Douai (Nord). Cette future giga-usine est la seconde annoncée en France, après celle de Stellantis et Total Energies à Douvrin (Nord). (Avec AFP)

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle