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Automobile : retour sur la parole des candidats

Publié le 17 avril 2012

Par Frédéric Richard
3 min de lecture
Dernière ligne droite avant le choix du premier tour de l'élection présidentielle. Le CNPA profite de cette semaine pour ouvrir un sondage destiné à désigner "le meilleur président de la République pour défendre et valoriser les TPE/PME de la distribution et des services de l'automobile". L'occasion de rappeler les réponses apportées par les candidats aux points soulevés par l'organisation. Morceaux choisis.
Dernière ligne droite avant le choix du premier tour de l'élection présidentielle. Le CNPA profite de cette semaine pour ouvrir un sondage destiné à désigner "le meilleur président de la République pour défendre et valoriser les TPE/PME de la distribution et des services de l'automobile". L'occasion de rappeler les réponses apportées par les candidats aux points soulevés par l'organisation. Morceaux choisis.

Sur la filière automobile française globale
 

Nicolas Sarkozy (UMP) prend un nouvel engagement : "Pour les cinq ans à venir, la qualité et l’excellence des services automobiles devront être réinscrites au cœur de notre offre automobile nationale", à travers un "Pacte automobile de seconde génération". Le candidat insiste aussi sur la nécessité de "mettre fin aux pratiques abusives des constructeurs français et étrangers vis à-vis des distributeurs".

François Hollande (PS) souhaite "examiner la composante distribution et services, afin de développer l’activité et l’emploi" par le biais de "l’amélioration des conditions de garantie" et "la mise en place de filières complètes de recyclage".

François Bayrou (MoDem) préconise que : "La filière automobile et notamment la branche distribution et services se dotent d’une forte compétitivité, hors prix. Nous devons pour cela encourager l’innovation et la recherche, mais aussi améliorer la formation à ces métiers qui assurent la présence de la filière automobile et des circuits de distribution sur l’ensemble du territoire."

Eva Joly (Europe Ecologie – les Verts) plaide pour "la reconversion d’une partie de l’industrie automobile vers les emplois, plus nombreux, générés par les modes de déplacement alternatifs. (…) A l’expérience, ces services trouvent rapidement leur équilibre économique, et génèrent davantage d’emplois non délocalisables que la construction automobile elle-même".


Sur un environnement réglementaire et législatif stable
 

Nicolas Sarkozy s’engage à "éviter toute dérive de la fiscalité directe locale". Le Président sortant se déclare enfin favorable à la création d’un comité, associant le CNPA, pour réfléchir à un label "Qualité+" pour les professionnels.

François Hollande souhaite mettre en place "un test PME" permettant "d’évaluer les effets de la production législative sur les TPE/PME, et d’ajuster les cadres réglementaires en fonction de la taille des PME".

François Bayrou évoque les "règles fiscales sur les véhicules de société, elles doivent évidemment ne pas avoir pour effet de freiner artificiellement le renouvellement des flottes des TPE et PME".

Sur l'emploi dans la filière


Nicolas Sarkozy se prononce pour l’élaboration d’un "programme national de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences dans l’automobile" en association avec les branches professionnelles et les organismes de formation. Il confirme que "l’Etat renouvellera et modernisera, au côté du CNPA, le dispositif Compétences-Emplois pour le rendre encore plus efficace".

François Hollande souhaite développer, au niveau des Régions, "de véritables clusters automobiles qui favorisent la compétitivité des entreprises et des territoires".

François Bayrou souhaite "davantage valoriser les métiers de l’automobile" par "des campagnes à l’école et dans l’enseignement secondaire". Et reconduire le dispositif Compétences-Emplois "si la crise perdure en fin d’année".

Jean-Luc Mélenchon précise : "Nous préférons pour votre secteur définir les priorités permettant de développer et encourager les nouveaux métiers de la mobilité."

Marine Le Pen déclare que "l’emploi sera pérennisé et développé par le protectionnisme intelligent". Pour la candidate FN, cette politique rendra naturellement les métiers de l’automobile plus attractifs, "parce qu’ils seront à la fois protégés et mieux payés".

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