Accord de compétitivité signé chez Renault
Voilà, c'est fait. L'accord de compétitivité de la marque au losange est signé : il a été paraphé par Carlos Ghosn, le P-dg du groupe Renault, et les représentants des organisations syndicales CFDT, FO et CFE-CGC. S'il prévoit à la fois la suppression de 7500 postes d'ici à fin 2016, une augmentation du temps de travail de 6,5% et un gel des salaires sur 2013, il stipule aussi que le constructeur s'engage à préserver tous ses sites industriels et à produire sur le territoire un minimum de 710000 véhicules à l'horizon 2016 (un peu plus de 530000 sur 2012). Ils seront fournis par Renault à hauteur de 630000 unités et par des partenaires à hauteur de 80000 (lesdits partenaires pourraient être Nissan et Daimler).
Un taux d'utilisation à plus de 85%
"Cela portera le taux d'utilisation global des sites français à plus de 85% et assurera une visibilité sur l'activité de l'ensemble des sites français jusqu'au-delà de 2016, voire de 2020, souligne le constructeur. Un tel niveau d'activité bénéficiera [en outre] à l'ensemble des sites de mécanique français qui assurent la production des éléments de liaisons au sol, moteurs et boîtes de vitesses pour équiper les véhicules, ainsi qu'aux établissements logistiques." L'accord s'applique aux établissements de la marque relevant de sa branche automobile, mais aussi à ses filiales industrielles Sofrastock International, Fonderie de Bretagne, ACI Villeurbanne, MCA, Sovab, STA et RST.
Un accord salué par Arnaud Montebourg
Rien d'étonnant, dès lors, si l'accord a de suite été salué par Arnaud Montebourg. Pour le ministre du Redressement productif, il marque même "le retour industriel de Renault en France". "Retour par des investissements massifs dans l'appareil de production [avec] 1,2 milliard d'euros au total, dont 420 millions à Douai, 230 millions à Sandouville, 190 millions à Dieppe et 300 millions à Cléon", précise un communiqué du ministère.
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