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Social

2,7 millions de salariés en chômage partiel en avril 2021

Publié le 14 juin 2021

Par Romain Baly
2 min de lecture
Selon un récent bilan de la Dares, le dernier confinement a contraint 2,7 millions de travailleurs du secteur privé à être placés en chômage partiel. Un résultat trois fois moins important qu'au printemps 2020.
L'indisponibilité des salariés en situation de garde d'enfants ou considérés comme fragiles/vulnérables constitue la première cause du recours au chômage partiel.

 

Entamée début mai 2021, la suppression progressive des restrictions et des fermetures liées à la crise sanitaire se poursuit avec notamment la fin du télétravail à 100 %. Tandis que la vie économique et sociale reprend son cours, la Dares (direction des statistiques du ministère du Travail) a dressé le bilan du dernier confinement du point de vue de l'emploi. Selon elle, 2,7 millions de salariés du privé ont été placés en chômage partiel en avril 2021.

 

Ce chiffre représente une hausse de 300 000 unités sur un mois mais reste très inférieur à la situation relevée lors des précédents confinements. Au printemps 2020, la Dares avait recensée près de 9 millions de salariés concernés par le chômage partiel et 3,1 millions en novembre, lors du second confinement.

 

Garde d'enfants et vulnérabilité

 

Cette augmentation en avril provient pour moitié d'un plus fort recours à l'activité partielle dans le commerce (+165 000, soit +38 %), en raison de l'extension à tout le territoire de la fermeture des commerces non-essentiels à partir du 3 avril, indique l'étude.

 

Du fait de la fermeture des crèches et des écoles début avril, la cause principale du recours au chômage partiel pendant ce mois est l'indisponibilité des salariés en situation de garde d'enfants ou considérés comme fragiles/vulnérables (51 %, après 31 % en mars), devant les fermetures obligatoires.

 

Un coût de 2 milliards d'euros

 

Côté finances, la prise en charge de l'activité partielle par l'État et l'Unédic s'élèverait en avril à 2 milliards d'euros (après le même montant en mars, 1,7 milliard en février et 1,6 en janvier), ajoute l'étude.

 

Le télétravail a par ailleurs augmenté légèrement en avril avec 28 % des salariés ayant été concernés au moins un jour au cours du mois (+1 point par rapport à mars). Ils sont 35 % à avoir télétravaillé tous les jours de la semaine (soit 10 % de l'ensemble des salariés), tandis que 46 % ont été en télétravail entre deux et quatre jours par semaine, 12 % un jour par semaine et 7 % uniquement quelques jours dans le mois. (Avec AFP)

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