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Voitures électriques : 75 % des convoyeurs confrontés à des contraintes

Publié le 18 octobre 2024

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Quand il s'agit de mobilité électrique, les consommateurs sont souvent interrogés. Mais que pensent les convoyeurs automobiles missionnés pour les livraisons ? Un exercice auquel s'est prêté Hiflow auprès de chauffeurs français.
Hiflow voiture électrique
Hiflow a interrogé ses convoyeurs sur leur trajet en voitures électriques. ©AdobeStock-Uflypro

Les convoyeurs trouvent plus compliqué de livrer des voitures électriques. Tel est le principal enseignement d'un sondage réalisé par Hiflow, société spécialisée dans la logistique opérant pour le compte de distributeurs et de loueurs, auprès de 183 chauffeurs régulièrement mandatés et ayant vécu au moins une expérience avec ce type de motorisation. Pour les trois quarts d'entre eux (74,3 %), l'autonomie et la recharge ont posé souci lors d'une mission d'une distance supérieure à 100 km.

 

Ils ne sont, selon l'étude de Hiflow, que moins de 5 % à estimer qu'il n'y a pas de différence notable avec une livraison de véhicule thermique. Une part à laquelle s'ajoutent ceux qui voient dans les outils d'aide à la planification un moyen pratique de réaliser la mission sans contrainte forte.

 

Au volant, neuf chauffeurs sur dix participant à l'enquête pointent l'autonomie limitée. Ils sont 83 % à lister le temps de recharge parmi les principales problématiques des voitures électriques. Ils saluent à l'inverse le confort sonore (près de 74 %) et la douceur de la conduite (30 %) qu'ils perçoivent.

 

Questionnés par les utilisateurs

 

Cela a son importance car, à destination, ils sont assaillis de questions. Les clients cherchent par leur intermédiaire à mieux connaître les caractéristiques des véhicules. Parmi les chauffeurs, 75 % disent avoir été interrogés sur l'autonomie et 60 % sur les temps de recharge. Un sondé sur deux a dû expliquer le processus de chargement et notamment être capable d'indiquer un ordre de grandeur du coût (32,2 %).

 

A lire aussi : La facture pour décarboner les transports en France augmente significativement

 

Cette étude de Hiflow met en lumière l'absolue nécessité de former les chauffeurs. Outre le fait de garantir ainsi une qualité de la prestation logistique, il y a un enjeu commercial. Dans un secteur de plus en plus digitalisé, les clients peuvent prendre les convoyeurs pour référents. Les informations dont ces derniers disposent conditionnent la prise en main des voitures électriques par les utilisateurs.

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