Une quinzaine de distributeurs présents au prochain salon de l'Automobile de Lyon
En 1983, naissait le salon de l’Automobile de Lyon, avec une ambition forte : devenir le premier salon automobile régional. Trente ans plus tard, la crise économique et la limitation des investissements des constructeurs ont fait flancher l’événement, finalement annulé en 2013 et contraint de se réinventer pour renaître de ses cendres en 2015. Une évolution salutaire à en croire les performances toujours meilleures affichées depuis. Pour la deuxième édition, en 2017, le salon de Lyon peut se targuer d’avoir attiré l’ensemble des acteurs du marché automobile. Une belle prouesse qui explique une fréquentation en hausse, avec 62 600 visiteurs, après une édition 2015 marquée par la venue de 55 000 visiteurs.
L’histoire se répète pour cette édition 2019 qui se tiendra à Eurexpo Lyon, du 26 au 30 septembre. A trois mois de l’événement, ce ne sont pas moins de 95 % des groupes et constructeurs ont confirmé leur présence, soit presque une quarantaine de marques. Au programme, un vaste panel, des généralistes français (groupes Renalt et PSA) européens (groupe Volkswagen), asiatiques (groupe Hyundai, Toyota, Nissan, Mitsubishi, Mazda, Honda, Suzuki) américaines (Tesla, Ford), en passant par les premium (groupes Daimler, BMW) et sportives comme Ferrari, Porsche, Bentley, ou encore Lamborghini, Aston Martin.
Un salon axé sur le commerce
Alors, pourquoi, pendant que les grands salons de l’automobiles souffrent d’un nombre de défections toujours plus important, celui de Lyon peut se targuer de désormais attirer tous les constructeurs ? La réponse tient en deux explications, selon Anne-Marie Baezner, directrice du salon : à commencer par un format économique, permis par plusieurs facteurs dont des coûts de location nuls puisque Eurexpo est exploité par GL Event, organisateur du salon. Organisateur qui a aussi misé, depuis 2015 et la nouvelle formule, sur des stands identiques pour tous les constructeurs. Leur coût : entre 23 000 euros pour 100m2 sur cinq jours et 96 000 euros pour les plus grands, de 600 m2. « Nous sommes environ huit fois moins chers que le Mondial de Paris ou le Salon de Genève », constate Anne-Marie Baezner. Deuxième raison de cette attractivité : ce format, de base déjà plus économique, s’avère également plus facile à rentabiliser grâce à un événement prioritaire tourné vers la vente. « Le Mondial de Paris, et, à plus forte raison, le salon de Genève, sont des principalement des événements d’image. Ici, à Lyon, l’objectif est de vendre. »
Et ce, grâce à la présence des forces vives d’une quinzaine de distributeurs automobiles privés ou de succursales, présents dans l’agglomération lyonnaise, qui partagent, avec les marques qu’ils représentent, les coûts des stands. Pour cette édition 2019 les groupe By my Car, Bernard, Altitude Auto, Thivolle, Sivam, Vulcain, ou encore Central Autos, Suma, Etoile 69 et Passion Automobiles ont déjà confirmer leur venue. L’an passé, marques et distributeurs ont suscité 300 essais et enregistré 1 625 ventes contre 1 300 en 2015. Un volume qu’Anne-Marie Baezner espère bien voir largement battu lors de cette troisième "nouvelle" édition.